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Un record de bannières pour les Béliers

L’école secondaire Henri-Bourassa est sur une lancée. Les Béliers ont déjà remporté 15 championnats, soit quatre de plus qu’en 2010-2011, dans six disciplines sportives et l’année scolaire n’est toujours pas terminée.

Parmi les récipiendaires, notons les formations en basketball, en athlétisme, en natation, en soccer intérieur et extérieur. Actuellement quatre équipes de flag-football sont en lice pour remporter un championnat, ce qui amènerait le total de bannières à 19 pour l’année scolaire 2011-2012.

Lors de la dernière année, les différentes équipes avaient gagné 11 championnats. « Nous disions que l’année dernière était exceptionnelle, mais cette année l’est encore plus », se réjouit le directeur de l’école, Jean-François Bouchard.

Plusieurs causes expliqueraient les nouvelles performances de l’école. Le camp des Béliers serait l’une d’elles, explique le directeur. Depuis maintenant cinq ans, l’école Henri-Bourassa offre un camp aux élèves des écoles primaires avoisinantes.

« Il est vrai que le programme avec les écoles bassin nous permet d’avoir une meilleure excellence sportive. Toutefois, je crois aussi que l’organisation de notre section sport aide beaucoup. Il n’y a pas qu’une seule personne qui gère le tout. Nous sommes une grosse équipe », ajoute l’enseignant et responsable du financement des programmes sportifs, Sébastien Brunet.

L’école a aussi misé sur le lien entre l’établissement et les élèves. « Tous les élèves des disciplines sportives et culturelles sont des Béliers. Que tu fasses de la musique, que tu sois membre du club de littérature ou un joueur de football, tu es un Bélier. Nous avons ainsi créé un sentiment d’appartenance auprès des élèves. Nous avons ainsi pu remarquer une amélioration sur les résultats et une diminution du décrochage scolaire », affirme M. Bouchard.

En septembre 2012, deux nouvelles équipes sportives, en football et en cheerleading, feront leur entrée à l’école Henri-Bourassa. « Nous envisageons aussi de ramener le volleyball féminin à l’école. Il y a une demande des élèves. C’est un projet éventuel », annonce M. Brunet.

Manque d’infrastructure

Le manque de terrains et d’espaces accessibles nuit grandement au développement sportif de l’établissement, soutiennent les deux hommes.

« Le manque d’installations m’empêche d’avoir plus de deux équipes de football. D’ailleurs, notre terrain extérieur n’est pas réglementaire. Nous sommes en discussion avec le Cégep Marie-Victorin pour jouer sur leur terrain, pour ainsi avoir une chance de jouer à domicile », explique M. Brunet.

« Nos plateaux sportifs (terrains extérieurs et gymnases) sont à saturation. Nous n’avons qu’un seul gymnase. Nous devons le diviser pour avoir plus d’une classe à la fois, mais c’est désagréable. Nous sommes en train de faire des miracles avec ce que nous avons », spécifie le directeur de l’école.

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