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Coup d’éclat des enseignants de la CSPÎ

Photo: Audrey Gauthier/TC Media

Des policiers ont dû se rendre à la salle du conseil de la Commission scolaire de la Pointe-de-L’Île (CSPÎ) après qu’une vingtaine d’enseignants du syndicat de la Pointe-de-l’Île (SEPÎ) ont interrompu la séance où siégeait le comité exécutif et le conseil des commissaires.

Les manifestants, munis de pancartes et de sifflets, ont provoqué un bruit assourdissant et ont collé des collants et des affiches sur le mobilier. Les commissaires ont rapidement dû quitter les lieux.

Ce moyen de mobilisation a été utilisé pour faire «comprendre à la commission que le syndicat ne pliera pas» dans le cadre des négociations pour le renouvellement de leur convention collective échue en 2015.

«Par ce geste d’éclat, nous signifions à la CSPÎ que nous sommes toujours là et que nous le resterons jusqu’à la fin des négociations qui n’avancent toujours pas, malgré 70 rencontres entre notre fédération et le gouvernement», affirme Luc Ferland, président de la SEPÎ.

Miville Boudreault, président de la CSPÎ, déplore les agissements des enseignants, mais ne veut pas commenter l’événement.

Les enseignants ont quitté les lieux une quinzaine de minutes après le début de leur coup d’éclat. La police est arrivée sur les lieux après le départ des manifestants pour prendre la déposition des différents témoins. Il n’y a pas eu d’arrestation. Un gardien de sécurité qui a été poussé en tentant de bloquer l’accès aux manifestants a affirmé vouloir porter plainte.

La séance du conseil des commissaires a repris son cours normal avec une trentaine de minutes de retard.

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