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Jouer loin des écrans

Photo: François Lemieux/Cités Nouvelles

La Société canadienne de pédiatrie (SCP) conseille aux parents de limiter le temps d’écran des jeunes enfants à environ une heure par jour afin de dégager du temps pour les échanges directs, qui constitueraient le meilleur mode d’apprentissage. Avec sa nouvelle ligne de boîtes d’activités, un résident de Dollard-des-Ormeaux veut aider les parents à atteindre ce but.

Avec Kolokidz, Louis McKenzie veut favoriser le temps de qualité passé en famille.

«Quand ils sont jeunes, les enfants ont besoin d’attention et d’être créatifs. De trois à six ans, c’est l’époque où ils se développent énormément», fait valoir M. McKenzie, qui a fondé l’entreprise avec son épouse.

Dès le 1er août, Kolokidz offrira des coffrets contenant trois ou quatre jeux interactifs, comme du bricolage, des jeux d’association ou de devinettes. Ils seront acheminés par la poste chaque mois.

«Pour le mois d’août, le thème sera les animaux. Il y aura une activité de fabrication de marionnettes en sacs de papier, un kit de fabrication de bracelets à billes, un jeu d’imitation avec dé et carton de couleur ainsi qu’un jeu d’apprentissage dans lequel on doit placer des illustrations d’animaux dans les habitats naturels appropriés», précise M. McKenzie.

Chaque boîte contiendra aussi un magazine incluant des activités de mémoire, des questions sur l’histoire, des pages sur les nombres, l’alphabet et du coloriage.

Si le concept n’est pas nouveau puisqu’il existe notamment aux États-Unis, M. McKenzie affirme que Kolokidz se démarque de la compétition.

«J’ai commandé les produits des compétiteurs et j’ai trouvé qu’ils mettaient beaucoup d’emphase sur le look. Pour ce qui est du contenu, souvent c’est le parent qui fait la majorité du travail, ces jeux ne développent pas autant l’enfant», souligne-t-il.

Impact
Père de famille de 35 ans, M. McKenzie indique que l’idée de départ lui est venue en partie lorsqu’il a constaté l’impact de l’usage des écrans tactiles sur sa propre fille.

«Quand elle avait deux ans, on a été un peu plus permissifs par rapport aux téléphones. C’est une phase qui a duré peut-être trois semaines. On a vu un énorme changement de comportement. Elle est devenue plus irascible, beaucoup moins patiente. Face aux écrans, elle était accro directement. Alors on a coupé ça tout de suite», indique-t-il.

M. McKenzie gère lui-même la plupart des aspects de son entreprise. Il effectue l’assemblage, le marketing, la comptabilité et les envois postaux.

«Je fais presque tout, sauf les illustrations, précise-t-il. On teste les activités avant d’en arriver avec un produit final. Une éducatrice en garderie et une enseignante au primaire-maternelle m’aident. On discute quelques heures par semaine. Ensuite j’envoie les boîtes à une douzaine d’enfants. J’obtiens leur feedback et je modifie les produits».

Un abonnement à Kolokidz coûte 25 $ par mois. Une vingtaine de familles sont déjà abonnées pour le premier envoi, le 1er août.

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