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Nouveau défi pour Martin Coiteux

Quebec Treasury board president Martin Coiteux responds to reporters questions over striking civil servants Tuesday, October 27, 2015 in Quebec City. THE CANADIAN PRESS/Jacques Boissinot Photo: THE CANADIAN PRESS

Après un saut de quatre ans et demi en politique provinciale, Martin Coiteux, retourne à ses anciennes amours. Depuis la mi-janvier, il occupe le poste d’économiste en chef à la Caisse de dépôt et placement du Québec (CDPQ).

Ayant précédemment enseigné l’économie mondiale et la gestion internationale à HEC Montréal et œuvré comme représentant de la Banque du Canada, M. Coiteux est heureux de pouvoir à nouveau s’attaquer à des dossiers internationaux.

«J’ai aimé et apprécié mon passage en politique. Mais il n’en reste pas moins que, surtout dans les dernières années, les responsabilités que j’ai assumées, qui étaient passionnantes, il n’y avait pas cette dimension internationale et économique que je retrouve à la Caisse», indique-t-il.

Son bagage, incluant son expérience politique, lui servira dans ses nouvelles fonctions. «Il y a des choses qui seront utiles […], ne serait-ce que d’interagir avec des gens qui ont à traiter de dossiers complexes, il faut prendre des décisions, il faut être capable d’évaluer des risques», fait valoir M. Coiteux.

Entrée en poste
M. Coiteux succès à Paul Fenton, qui a pris sa retraite en juin 2017. Son travail consiste à fournir aux équipes d’investissement de la CDPQ la meilleure information possible pour qu’ils puissent prendre les décisions appropriées.

«Il s’agit de faire un suivi non seulement de la conjoncture économique, mais aussi des grandes tendances au cours des prochaines années, pas seulement au Québec et au Canada, mais dans le monde. La priorité, c’est de faire une vigie de tous les risques qui peuvent se matérialiser à travers le monde, mais aussi les endroits où il y a des opportunités», précise-t-il.

Ayant annoncé qu’il ne solliciterait pas de deuxième mandat politique, M. Coiteux a eu plusieurs mois pour penser à son avenir après les élections d’octobre dernier.

«Je n’avais pas complètement écarté la possibilité de retourner à l’enseignement, mais je voulais quelque chose de neuf. Je voulais un nouveau défi», explique-t-il.

Il dit par ailleurs ne pas s’ennuyer de la vie politique et se refuse à tout commentaire sur les décisions du gouvernement actuel.

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