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Réouverture de la maison patrimoniale Brunet au Cap-Saint-Jacques

La maison Thomas-Brunet, âgée de 185 ans, a subi des travaux majeurs et sera rouverte au public cette année. Photo: Cités Nouvelles – Johanna Pellus

Inutilisée depuis 2007, la maison Thomas-Brunet située dans le parc-nature du Cap-Saint-Jacques rouvrira ses portes cette année. Cette bâtisse en pierres de 1834 pourra ainsi accueillir de nouveau les bureaux de D-Trois-Pierres ainsi que des événements.

Les travaux se sont terminés en février. Au coût de 2,9 M$, ils ont notamment permis la réfection de la maçonnerie, de la toiture en ardoise ainsi que de nombreux aménagements intérieurs. Le chantier a duré 16 mois.

«Les salles du rez-de-chaussée sont destinées à la location pour réunions ou réceptions. Les revenus et dépenses liés aux réservations sont assumés par l’organisme d’économie sociale et de réinsertion au travail par l’agriculture, D-Trois-Pierres», précise le relationniste à la Ville de Montréal, Serge Tsoto.

La maison construite par le maçon Charles Brunet a été agrandie successivement en 1928, 1938 et 1956. La ville l’a acquise en 1980, puis classée monument historique en 2008.

Elle a d’abord été érigée pour Thomas Brunet, un cultivateur possédant quelques lots dans la partie nord du cap. Puis, le manufacturier James Baumann Peck l’a acquise en 1919 pour en faire sa résidence secondaire et exploiter la terre à la manière d’un «gentleman-farmer». À la fin des années 1960, les religieuses des Saints-Noms-de-Jésus-et-de-Marie achètent la quasi-totalité des terres du Cap-Saint-Jacques ainsi que la maison.

Événements
La maison de Pierrefonds-Roxboro va, entre autres, pouvoir retourner à sa vocation des années 1980 et 1990 alors qu’elle était louée pour des événements.

«Les rénovations ont été retardées et cela a pris dix ans au lieu d’une année, indique le directeur général de D-Trois-Pierres, André Trudel. Il y avait des vices et de l’amiante à enlever. La Ville l’a mise aux normes pour nous la restituer.»

Dans ce lieu ouvert au public, il imagine notamment des expositions et des événements, en plus de la location. La bâtisse a déjà accueilli des repas de cabane à sucre. D-Trois-Pierres exploite 2 000 entailles dans des érables à sucre et produit environ 200 gallons de sirop chaque année.

La maison arrive à point nommé avec le renouvellement de l’équipe. «Nous allons stabiliser et embellir la ferme, en revoyant l’accueil, avec quelqu’un pour parler des plantes aux visiteurs par exemple», indique André Gariépy, le directeur général adjoint.

D-Trois-Pierres offre notamment des visites de sa ferme écologique, qui compte des vaches, moutons, chèvres, chevaux, ânes et lapins. Le parc-nature possède également des sentiers de ski de fond et de marche ainsi qu’une plage.

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