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Nouvelles responsabilités pour les députés de l’Ouest-de-l’Île

députés l’Ouest-de-l’Île
Carlos Leitao s’est vu attribuer le rôle de critique libéral en matière d’économie et de lutte contre les changements climatiques. Photo: Archives

Les trois députés provinciaux de l’Ouest-de-l’Île ont vu leurs responsabilités respectives changer à la suite du remaniement du cabinet fantôme du Parti libéral du Québec (PLQ), opéré mardi (16 juin) par la nouvelle cheffe, Dominique Anglade.

Porte-parole libéral en matière de finances depuis 2018, le député de Robert-Baldwin, Carlos Leitão hérite du dossier de l’économie et de la lutte contre les changements climatiques. L’ex-ministre des Finances juge sa nouvelle affectation «extrêmement motivante».

Il prévoit notamment talonner son vis-à-vis dans le gouvernement caquiste, Pierre Fitzgibbon, concernant la relance de l’économie dans un contexte de pandémie de COVID-19.

«Elle doit être une relance verte qui doit passer par des plans précis de décarbonisation. Depuis le mois de mars, je n’ai pas vu de plan. Ils sont très réactifs. Ils annoncent des programmes et des mesures un peu à la pièce. Au début, c’était normal de réagir comme ça. Mais maintenant, on a besoin d’un plan structuré», indique-t-il.

Jugeant que l’économie et l’environnement sont des enjeux interdépendants, il trouve très intéressant le fait de pouvoir s’occuper des deux dossiers à la fois.

Monsef Derraji

Celui qui en est à un premier mandat dans Nelligan, Monsef Derraji, devient leader parlementaire adjoint en plus de conserver les dossiers des petites et moyennes entreprises et de l’innovation. Il s’occupera désormais également du travail et de l’emploi.

Son rôle de leader parlementaire adjoint l’amènera à agir comme stratège et conseiller en matière de procédure parlementaire.

«C’est une bonne marque de confiance de la part de la nouvelle cheffe. C’est un travail d’équipe avec l’ensemble des collègues officiers pour tout ce qui est procédure, commissions parlementaires, période de questions et stratégie d’équipe aussi. Donc, ça m’honore parce que je suis à mon premier mandat», souligne-t-il.

Gregory Kelley

Élu pour une première fois dans Jacques-Cartier lors des dernières élections générales, Gregory Kelley conserve son poste de critique en matière de relations avec les Québécois d’expression anglaise, en plus d’obtenir une nouvelle assignation aux affaires autochtones.

«Quand j’étais plus jeune, j’ai pris des cours sur l’histoire des relations entre l’État et les Premières Nations. J’ai aussi jasé beaucoup avec mon père qui a été ministre des Affaires autochtones. Mon oncle a marié une Amérindienne et mes cousins sont autochtones. Tous les enjeux de cette communauté me touchent donc personnellement», soutient-il.

Les relations avec les corps policiers, la discrimination systémique envers les Premières Nations et l’avancement de dossiers socioéconomiques seront des priorités pour M. Kelley dans le cadre de ses nouvelles fonctions.

2018

C’est en octobre 2018 que les rôles au cabinet fantôme libéral avaient été assignés, à la suite de la défaite libérale aux élections du 1er octobre.

Tel père, tel fils

Le père de Gregory Kelley, Geoffrey, a dans le passé été nommé à trois reprises comme ministre québécois des Affaires autochtones.

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