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Nouvelle étape pour le pôle d’accueil

Maison Michel Robillard
Construite vers 1797, la maison Michel-Robillard a été lourdement endommagée par un incendie en décembre 2012. Photo: François Lemieux/Cités Nouvelles

La restauration de la maison Michel-Robillard de Sainte-Anne-de-Bellevue a franchi une nouvelle étape. Ayant obtenu une subvention du ministère québécois de la Culture ainsi qu’une participation financière de la Ville de Montréal pour un montant total de 1 M$, la municipalité prépare les plans et devis.

«Ça a été un très long processus. Avant ça, on avait un estimé et maintenant, on veut avoir les chiffres justes», indique la mairesse de Sainte-Anne-de-Bellevue, Paola Hawa.

Les services de la firme Luce Lafontaine Architectes, qui possède une expertise dans les projets de restauration patrimoniale ont été retenus à la suite d’un vote divisé lors de la dernière séance du conseil municipal, en juin. Le vote de la mairesse Hawa a été nécessaire pour approuver la résolution.

«Tout le monde a le droit à son opinion. Mais en bout de ligne, c’est une promesse contractuelle que nous avons avec la Ville de Montréal», souligne-t-elle.

Une fois restaurée et convertie en pôle d’accueil ouvert au public, la maison Michel-Robillard sera le point d’entrée principal du Grand parc de l’Ouest de l’agglomération de Montréal, dont près de 750 hectares sont situés sur le territoire de Sainte-Anne-de-Bellevue.

Coût

En tout, la reconversion pourrait coûter jusqu’à 1,4 M$ selon Mme Hawa. Les travaux pourraient commencer l’an prochain et se terminer vers la fin 2021 ou au plus tard au milieu de 2022.

Située dans le secteur nord de la ville de Sainte-Anne-de-Bellevue, la maison Michel-Robillard est adjacente au futur terminus du train léger du Réseau express métropolitain (REM).

Construite vers 1797, elle est également connue sous le nom de «Braerob». Ce terme provient d’une contraction de «Brae», un mot utilisé par les Écossais des Lowlands pour désigner une pente et de «Rob», qui fait référence à la famille Robillard, qui a cultivé la ferme pendant environ 200 ans. Elle a été citée en 2014 comme bâtiment patrimonial.

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