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Florence K en formule piano et voix à la salle Pauline-Julien

Florence K sera à la salle Pauline-Julien le 27 novembre. Photo: Gracieuseté

Florence K s’amène à la salle Pauline-Julien en formule piano et voix le 27 novembre afin d’offrir «un spectacle fait pour réconforter et voyager». Elle interprètera notamment des chansons tirées de son nouvel album à l’occasion d’une présentation offerte en vidéodiffusion ainsi que potentiellement en présentiel.

La salle Pauline-Julien espère pouvoir offrir le spectacle en mode hybride, c’est-à-dire avec l’option d’assister à la représentation sur place, en mode distancé.

«Je m’ennuie du public, indique l’artiste de 37 ans. La solution virtuelle en est une d’appoint, mais ça ne remplacera jamais l’expérience live. J’ai eu la chance de faire un spectacle devant public à Granby avant que ça tombe en zone rouge et c’était le jour et la nuit».

Afin d’éviter les répétitions et les rencontres avec les musiciens en période de pandémie, l’artiste, enceinte, a opté pour un spectacle solo.

«Je dois avouer que j’ai beaucoup de fun avec ça. Et je trouve qu’au niveau de la vidéodiffusion, ça procure une certaine intimité. Le fait que ça soit piano et voix seulement vient aussi combler quelque chose», souligne-t-elle.

Pour Florence, son sixième album paru plus tôt cette année, l’artiste a choisi de miser que sur des chansons en français pour la première fois de sa carrière.

«C’est quelque chose que je voulais faire dans ma carrière. C’était aussi un peu la suite logique de mon parcours. J’anime une émission de radio qui porte sur la musique francophone, donc pour moi, c’est quelque chose qui est vraiment dans la lignée de ce que je fais maintenant», explique-t-elle.

Collaborations

Florence K a collaboré avec des auteurs comme Moran et David Goudreault, des artistes qui lui ont apporté un point de vue «intéressant pour ce qui est des textes».

L’artiste aborde sa série de spectacles avec une nouvelle perspective, car elle a songé à abandonner la musique l’an dernier.

«Je commençais à avoir une lassitude. C’était comme si j’avais travaillé cinq fois et que ça avait été comme des coups d’épée dans l’eau pour avoir les mêmes résultats avec les diminutions des revenus. J’avais eu 15 vraiment belles années de carrière qui m’ont satisfaites et comblées. Je n’avais pas envie de continuer à donner des coups d’épée dans l’eau», explique-t-elle.

La chanteuse s’est enrôlée à temps plein dans le programme de psychologie à l’Université de Montréal, ce qui lui a permis de retrouver du plaisir à faire de la musique.

«C’est [redevenu] une source de plaisir. Ce ne sont pas des spectacles que je fais dans le but de promouvoir quoi que ce soit ou de vendre mes chansons. Ça a repris une place vraiment agréable dans ma vie, sans la pression de devoir toujours penser au prochain album, à la prochaine tournée», précise-t-elle.

Le spectacle du 27 novembre permettra aux admirateurs de la chanteuse d’entendre non seulement des nouvelles pièces, mais aussi des titres de son ancien répertoire.

«Je fais certaines chansons du nouvel album, celles que je trouvais qu’on pouvait adapter mieux au piano voix parce que c’est un album avec des arrangements quand même importants. J’essaie aussi des chansons que les gens demandent souvent», explique-t-elle.

Le spectacle sera présenté en diffusion virtuelle simultanée ainsi qu’en rediffusion jusqu’au 4 décembre.

«J’ai fait plusieurs spectacles à la salle Pauline-Julien dans les années précédentes. C’est une salle que j’aime énormément et qui m’accueille depuis mes débuts.»
– Florence K

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