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Plantation d’arbres en accéléré au campus Macdonald de McGill

McGill canopée
L’Université McGill s’est engagée à apporter sa contribution dans l’augmentation de l’indice de canopée à travers l’agglomération de Montréal. Photo: Gracieuseté

L’agglomération de Montréal s’est fixé l’objectif de faire passer son indice de canopée de 20 à 25% d’ici 2025. Dans le cadre du plan, la Ville de Sainte-Anne-de-Bellevue a vise à planter 3 900 arbres. Disposant de vastes terrains sur son campus Macdonald, l’Université McGill veut contribuer de façon importante au plan.

«La plantation d’arbres sur le campus Macdonald, on en fait depuis des décennies. Mais on s’est engagé à en faire beaucoup plus au cours des prochaines cinq années dans un objectif de développement durable. On veut, entre autres, essayer de diminuer les gaz à effet de serre (GES)», indique le directeur associé du programme de gestion et de technologies agricoles, David Wees.

L’Université souhaite notamment planter assez d’arbres pour avoir un impact significatif sur la quantité de GES dans l’air.

«Un érable à sucre par exemple, au bout du 10 ans, on peut penser que ça va absorber 100 kilos de CO2. Un avion qui vole de Montréal à Vancouver avec à bord une personne, c’est l’équivalent d’à peu près 600 kilos. Il faudrait planter six érables à sucre pour compenser le un vol d’avion. C’est vraiment un engagement à long terme, donc», explique M. Wees.

Dans le cadre d’un cours d’aménagement paysager, près d’une vingtaine d’étudiants se sont engagés à planter 200 arbres d’ici l’an prochain. Les activités ont commencé le 19 octobre sur le campus, sur un espace vert peu utilisé. Une vingtaine d’arbres ont été mis en terre.

«Le meilleur temps pour planter est à la fin septembre ou en octobre parce que les sols sont encore assez chauds ce qui permet la croissance des racines. Mais vu que l’air est plus frais, ça diminue le risque que les arbres puissent s’assécher rapidement à l’automne», souligne-t-il.

Essences

Des bouleaux jaunes, des sureaux, des amélanchiers, des micocouliers, du Charme de Caroline ainsi que du viorne lentago ont été plantés.

«Un des objectifs était de planter de quoi d’intéressant pour la faune et de choisir des espèces indigènes à l’Amérique du Nord, car celles-ci encouragent la faune indigène», souligne M. Wees.

Un autre objectif est de réduire l’espace gazonné afin de diminuer l’entretien tout en créant davantage de zones d’ombre.

L’université a en outre procéder à la plantation d’environ 500 arbres sur les terres agricoles de la ferme du campus Macdonald, notamment des érables et des chênes. Il est prévu que d’autres y soient ajoutés l’an prochain.

Environ 2 000 arbres ont été mis en terre depuis trois ans afin qu’ils servent de brise-vents pour diminuer l’érosion des sols dans le secteur de la ferme.

Les plantations sont financées par le fonds de projet de développement durable de l’Université McGill, lui-même financé grâce à un prélèvement sur les frais d’inscription des étudiants.

D’autres institutions d’enseignement ont également prévu faire leur part pour aider Sainte-Anne-de-Bellevue à atteindre sa cible de 3 900 arbres, dont le Collège John Abbott.

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