Soutenez

Des amitiés improbables peuvent naitre grâce au bénévolat

Photo: Collaboration spéciale

L’organisme Parrainage civique de la banlieue ouest a jumelé une enseignante de karaté et un autiste passionné d’arts martiaux qui sont devenus de véritables amis au fil du temps.

«Je suis certaine qu’il m’apporte encore plus que ce que je peux lui apporter, raconte l’enseignante de karaté Meghan Greig. C’est un cadeau de l’avoir dans ma vie.»

Au départ, Meghan Greig devait référer Randolph Jacob, surnommé «RJ», à un de ses élèves adultes en karaté, à la demande d’une de ses amies travailleuses communautaire. Mais lorsqu’elle a rencontré RJ, elle a tout de suite voulu le connaître davantage.

Depuis novembre, Meghan et Randolph se voient trois fois par semaine. Il aide l’enseignante de dans ses cours de karaté. Pour RJ qui vit tout seul en appartement, le jumelage lui permet de sortir de son isolement.

«On fait des choses spéciales ensemble et je rencontre de nouvelles personnes en même temps, exprime Randolph. Je fais plus souvent des arts martiaux en offrant mon support à d’autres personnes qui aiment cette activité. Je développe plus de compassion envers les autres.»

Tous les mardis, RJ est même invité à souper dans la famille de cinq enfants de Meghan.

«Je le connais seulement depuis cinq mois et il est rapidement devenu un membre de la famille, mentionne Meghan. Mes enfants, mon mari; tous l’aiment. Il a 42 ans, mais il a l’esprit d’un enfant qui adore les Power Rangers.»

«Quand il est là, nous sommes plus heureux, ajoute-t-elle. Il est juste trop spécial. Il aime la musique. Il a toujours quelque chose de nouveau à nous montrer. Il fait sortir mon côté fou».

Le Parrainage civique compte 400 jumelages. La plupart des protégés de l’organisme sont des personnes du troisième âge, mais on compte aussi des personnes ayant des handicaps intellectuels.

L’autisme
L’autisme ou plus généralement les troubles du spectre autistique (TSA) sont des troubles du développement humain caractérisé par une interaction sociale et une communication anormales, avec des comportements restreints et répétitifs. Ces problèmes peuvent être d’intensité variable ou se présenter différemment selon les atteintes. Certaines personnes présentant un TSA peuvent fonctionner de façon normale dans la société alors que d’autres requièrent une supervision 24 heures sur 24.

Articles récents du même sujet

Mon
Métro

Découvrez nos infolettres !

Le meilleur moyen de rester brancher sur les nouvelles de Montréal et votre quartier.