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Diane Lamarche-Venne: répondre aux besoins

Photo: Gracieuseté – CSMB

Quelles sont les principales réalisations de 2017 à la CSMB?

On a mis en place un plan stratégique qui était tout à fait à point et on est à le réviser cette année, mais les gens nous disent qu’il est toujours d’actualité. Les grands axes sont la gouvernance collaborative et la pédagogie, mais aussi assurer le parcours des élèves de façon la plus harmonieuse possible, accompagner les élèves en besoin spécifique et le vivre ensemble en français.

Quelles sont les visions pour le prochain plan stratégique?

Nos objectifs vont fort probablement demeurer les mêmes. On fait en ce moment une grande tournée. Pour la première fois, la direction générale va aller rencontrer les équipes dans une quarantaine de milieux pour voir leur appréciation du plan qui se termine et pour valider que ce qu’on croit est bien la bonne orientation.

«La croissance fulgurante du nombre d’élèves est un fait marquant de l’année 2017 et j’ai bien peur que cela se poursuive en 2018. On inscrit une quarantaine de nouveaux élèves par semaine. C’est du jamais-vu, d’habitude à ce temps-ci, on est à 2-3 élèves par semaine.» — Diane Lamarche-Venne, présidente de la CSMB

Quels sont les plans face à la hausse du nombre d’élèves?

On avait des locaux disponibles avec deux agrandissements à Saint-Laurent et LaSalle, mais tout est plein. Ce problème nous a amenés à faire des demandes record en octobre. Le conseil a adopté 15 demandes de financement au gouvernement totalisant 261 M$ pour agrandir des écoles ou en construire des nouvelles.

Les nouveaux élèves font aussi qu’on a doté 1800 nouveaux postes cette année. Ce sont des enseignants, du personnel de soutien, des professionnels, qui étaient pour certains en lien d’emploi avec nous ou sur des listes. Elles sont vides.

Par rapport au manque d’espace, si le gouvernement refusait les demandes de financement, quelles seraient les autres solutions?

On demande trois nouvelles écoles, mais on agrandirait des écoles primaires et secondaires, car c’est toujours très difficile la construction d’écoles. On essaie d’agrandir de l’intérieur, mais ça veut dire priver les élèves de bibliothèque ou de local d’informatique.

Comment s’annoncent les élections scolaires, en novembre 2018?

Il y a une discussion autour de la date, car il y a des élections au provincial en octobre, alors je ne crois pas que ça nous donne les conditions gagnantes. Déjà que ce n’est pas facile d’intéresser la population aux élections scolaires, les tenir un mois après, ce n’est pas une bonne idée et ce serait une tâche impossible pour le Directeur général des élections du Québec (DGEQ).

Dans un mémoire déposé au ministère, on demandait d’avoir une élection différente, par un vote électronique ainsi qu’un forum électif, composé des parents, du personnel et de citoyens. Il me semble que c’est possible en 2018.

 

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