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Du sur mesure pour Bori

Photo: Gracieuseté

Jusqu’en 2009, Edgar Bori s’est caché derrière un masque, restant dans l’ombre du défunt groupe qui portait son nom. Maintenant, en solo, c’est à visage découvert qu’il présente son spectacle, dont quatre représentations sur la scène du Théâtre Outremont.

Il aura fallu l’insistance d’un metteur en scène français, Michel Bruzat, pour convaincre l’artiste multidisciplinaire de revenir avec Garneau/Bori créé au minuscule Théâtre de la passerelle l’an dernier à Limoges, en France.

«Bruzat voulait que l’on travaille ensemble depuis des années, mais je refusais, ne voulant pas me soumettre à un metteur en scène. Finalement, il m’a proposé les mots de l’auteur Michel Garneau. J’ai voulu y mêler les miens et ça donner ce spectacle», mentionne Edgar Bori.

Un auteur méconnu

Michel Garneau, aujourd’hui âgée de 78 ans, a notamment été animateur radio à Radio-Canada. Il a aussi enseigné pendant plus de 20 ans à l’École nationale de théâtre. «Il a écrit plus d’une quarantaine de pièces de théâtre, dont Quatre à quatre et Émilie ne sera plus jamais cueillie par l’anémone jouée partout dans le monde. Il est retiré dans les Cantons de l’Est», précise Bori.

Les deux hommes ont étudié au même collège et l’ont quitté au même âge, à deux époques différentes, raconte-t-il en riant de cette coïncidence.

Pour Garneau/Bori, Edgar Bori alterne entre le théâtre, la poésie et la musique dans un décor de cirque de poche de seulement 120 places. Les spectateurs partagent la scène avec l’artiste et son fidèle homme-orchestre, Jean-François Groulx.

«Je chante de mes chansons et des siennes que j’ai remaniées. Il y a aussi des bouts de ses poèmes et de pièces de théâtre», ajoute Bori.

Le bonheur en scène

Edgar Bori, cet auteur-compositeur-interprète québécois qui n’a jamais voulu la gloire internationale malgré les succès partout en Europe de son groupe Bori, semble être comblé d’être là où il est.

«Jusqu’à Garneau/Bori, je n’ai jamais été très heureux d’être sur la scène, je le faisais parce que c’était mon métier. Avec ce spectacle, le metteur en scène a éliminé toutes les possibilités de tracs. Il m’a mis à l’aise. Aujourd’hui je suis libéré», aime à préciser Edgar Bori.

L’enfance, l’imaginaire, la douce beauté, la folle compassion et la force qui règne au cœur des êtres sont les thèmes abordés durant le spectacle.

Garneau/Bori. 27 mars, les 11, 12 et 13 avril, 20h. Théâtre Outremont (1248, avenue Bernard Ouest)

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