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Le bénévolat, ça s’apprend à l’école

Photo: Michel Joanny-Furtin / TC Media

Un programme de bénévolat par les élèves s’organise depuis quelques années dans les différentes écoles secondaires de Mont-Royal et Outremont. Animateur responsable du secteur Vie spirituelle et engagement communautaire à l’école secondaire Mont-Royal, Nick Levasseur s’est prêté au jeu de l’entrevue avec L’Express.

Combien d’élèves sont concernés ?
«Le programme rejoint les 932 élèves de l’École Mont-Royal située au 50, rue Montgomery, à Mont-Royal. Conséquemment, et dépendamment de leur niveau, l’élève doit réaliser entre 10 et 25 heures de service communautaire durant son année scolaire.»

Ces heures entrent-elles dans leur validation scolaire comme le sport, par exemple ?
«Cela fait partie intégrale du programme en études internationales.»

Quels types de bénévolat sont priorisés ?
«De tous les types: humanitaire, communautaire, sportif, caritatif, etc., et toujours, bien sûr, sans rémunération.»

Sont-ce les élèves qui recherchent les opportunités de bénévolat, ou l’école qui les recense et les affiche ?
«En début d’année, par l’entremise de son personnel, l’école monte un Salon du Bénévolat. Une offre de service est envoyée aux organismes de la grande région de Montréal qui viennent rencontrer les élèves.»
«Mme Raphaëlle Guillot- Grenier, enseignante, est la coordonnatrice du service communautaire. Elle suit les élèves tout au long de l’année. Suite à cela, un certificat est émis par l’organisme à l’élève. Ce document est archivé dans le dossier de chaque élève.»

L’école a-t-elle des réseaux associatifs à qui elle confie des élèves pour ce bénévolat ?
«L’école développe des offres de service avec des organismes. C’est un des mandats attribués à l’animateur de vie spirituelle et engagement communautaire. C’est mon travail et je joue le rôle d’agent de liaison avec les organismes.»

Quelles observations retirerez-vous en termes de socialisation, d’engagement, de choix de carrière ou d’orientation scolaire ?
«Cela permet à l’élève de développer ses compétences et ses aptitudes dans divers domaines. Nous lui suggérons de vivre diverses expériences entre la 1e et la 5e secondaire.»
«Qui plus est, en 5e secondaire, l’élève doit produire un travail académique indiquant l’apport de son engagement communautaire tout au long de son passage au secondaire. Conséquemment, oui, les diverses expériences d’engagement permettent un regard plus spécifique sur des choix de carrière.»

Observez-vous des changements notables de comportement de la part de ces jeunes ?
«Oui, je crois que l’engagement permet à l’élève un mûrissement de sa vision humanitaire du monde. Un exemple concret : des élèves de la 4e secondaire ont eu à cœur l’intérêt de leurs pairs (1e secondaire) et de la visibilité de leur école lors d’un événement précis autour de nos journées portes ouvertes.»

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