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Pascal Dion, la fierté de Pointe-aux-Trembles

Pascal Dion montre sa médaille olympique à son coéquipier Steven Dubois, après un entraînement sur la patinoire communautaire de dimension olympique réservée au patinage de vitesse courte piste et au patinage artistique de la Place Bell à Laval. Photo: Amélie Gamache/Avenir de l'Est

C’est un retour à la vie normale pour le médaillé olympique Pascal Dion. Études et entraînement sont au programme pour le pointelier toujours très attaché au quartier qui l’a vu grandir.

«Je suis très attaché à Pointe-aux-Trembles. C’est là que j’ai commencé à faire du patinage de vitesse, au sein du club local », explique l’athlète de 23 ans, qui s’implique toujours auprès de son club de patinage d’enfance. « C’est l’équipe avec laquelle j’ai commencé, et c’est important pour moi », explique-t-il.

Il a d’ailleurs une pensée pour Marc-André Monette, un ancien patineur qui était son premier entraîneur « qui était alors mon idole et a eu un impact majeur dans ma vie. C’est pour cela que je tiens à redonner à la communauté de Pointe-aux-Trembles. Je vais dans les écoles, et j’entraîne le groupe des plus vieux 2 fois par semaine, et les jeunes sont incroyables, j’adore ça. Je veux être un modèle».

Pascal Dion a fait ses débuts dès 6 ans, d’abord en patinage artistique, puis en patinage de vitesse sur courte piste. Il a dû changer de spécialité car il « avait trop d’énergie pour la discipline artistique et il dérangeait tout le monde », selon sa biographie disponible sur le site d’Équipe Canada.

Déjà un nouveau cycle olympique
L’homme est visiblement fier de sa médaille « qui a nécessité beaucoup de travail : nous nous sommes entraînés intensivement 50 des 52 semaines de l’année olympique. Mais ce furent des moments incroyables », se rappelle-t-il.

Mais il ne s’assoit pas sur ses lauriers, et est de retour à l’entraînement après quelques semaines de pause, avec déjà un plan pour se préparer aux prochains Jeux qui se dérouleront à Pékin en 2022. « Nous avons des programmes de développement sur 4 ans, eux-mêmes divisés en cycles de 5 semaines chacun. Nous visons une amélioration à la fin de chacun de ces cycles, par exemple avoir de meilleurs temps pour 3 tours de pistes ».

L’athlète est ambitieux, et vise d’autres médailles olympiques lors des prochains jeux. « La médaille que j’ai obtenue cette année était pour une épreuve en équipe, et j’aimerais que nous faisions encore mieux que la médaille de bronze. Et je vise de gagner ma première médaille olympique individuelle ».

Mais à plus courte terme, il se prépare pour les sélections de la prochaine Coupe du Monde, qui auront lieux en septembre.

Le retour à l’école
D’ici là, il reprend ses cours à l’Université du Québec à Montréal, en kinésiologie à temps partiel. « Je prendrai 2 cours en septembre. J’ai fait environs le tiers du baccalauréat, après avoir pris une pause complète l’an dernier. L’Université est très compréhensive et collabore bien avec nous.  C’est important pour moi d’avoir le diplôme, pour être un modèle, et également pour penser à d’autres choses que le patin à l’occasion », avoue-t-il en riant.

Que les fans pointeliers du patineur se rassurent. Malgré ses succès, le sympathique jeune homme promet de continuer de s’impliquer dans la communauté, « un endroit où tout le monde se connaît et où je me sens enraciné ».

La carrière de Pascal Dion
2018

  • Médaille de bronze- patinage de vitesse sur courte piste,  relais 5000m aux Jeux olympiques de Pyeong Chang
  • Médaille d’argent Championnat du monde relais 5000 m Championnats du monde

2017

  • Médaille d’argent au 1000m individuel, épreuve test pour Pyeong Chang
  • Médaille d’argent au relais 5000m, épreuve test pour Peyong Chang
  • Fait ses débuts aux championnats du monde en 2017 avec une 5e place au relais 5000m

2016

  • Fait ses débuts en coupe du Monde, et y remporte la médaille de bronze  au relais 5000m lors de sa première compétition

2015

  • Représente le Canada sur la scène internationale pour la 1ere fois lors des Universiades d’hiver où il obtient le 4e rang au 1500m, après 4 mois d’absence dû à une blessure : coupé par une lame de patin au bas du dos, il avait dû recevoir une dizaine de points de suture

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