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Les commerçants du Vieux-Pointe-aux-Trembles se préparent à la navette fluviale

Joanne Paiement veut améliorer la collaboration entre les membres de l’ACVPAT, et espère accueillir de nouvelles personnes prêtes à s’impliquer lors de la prochaine assemblée générale, le 16 avril. Photo: Amélie Gamache / Métro Média

Fébriles à l’approche de la mise en service la navette fluviale, les commerçants du Vieux-Pointe-aux-Trembles comptent bien profiter du boom touristique que pourrait provoquer le débarquement de milliers de visiteurs dans leur secteur cet été. Mais à quelques semaines du premier voyage, le temps commence à presser.

Sous le thème « On se refait une beauté », des propriétaires d’immeubles et des membres de l’Association des commerçants et professionnels du Vieux-Pointe-aux-Trembles (ACPVPAT) se sont réunis le mercredi 27 mars pour coordonner leurs efforts

« On se met beau, on s’endimanche, c’est le temps!, lance d’emblée Joanne Paiement, présidente de l’ACPVAT. Tous ces visiteurs, il faudra les accueillir, les nourrir et les retenir. »

La conférencière invitée, Catherine Nesterenko, a invité ses collègues de l’ACPVPAT à s’inspirer du quartier St-Roch, de Québec, qui avait perdu la moitié de sa population entre les années 1960 et 1980. Les commerces vides se multipliaient, avant la mise en place du Jardin St-Roch, qui a mené à une revitalisation complète du secteur.

« Pour la rue Notre-Dame, nous sommes chanceux, car nous n’avons pas à partir de si loin, a-t-elle expliqué. Nous avons déjà la Place du Village, le belvédère, la promenade, notre territoire est très riche en potentiel. »

Les membres présents se sont ensuite prêtés à un remue-méninge en petite équipe, pour identifier des actions qui permettraient de rendre la rue Notre-Dame plus sécuritaire, plus attrayante, plus animée, plus saine et plus ancrée dans le développement durable. Leurs suggestions seront analysées pour en faire un plan de match concret.

Lors d’un remue-méninge, les membres de l’ACPVPAT se sont inspirés des travaux de l’architecte et urbaniste danois Jan Gehl. Auteur de plusieurs livres sur l’élaboration d’espaces publics, il a entre autres conseillé le maire de New York, Michael Bloomberg.

Beaucoup à faire en peu de temps
Le retour de la navette fluviale, c’est l’occasion d’obtenir une « incroyable visibilité » et de faire découvrir « notre bijou, le fleuve », situé à quelques centaines de mètres de l’artère, soutient Mme Paiement.

« Il faut que l’on ait une ressource au quai Jacques-Cartier pour les envoyer ici, une autre pour les accueillir au débarcadère. Il faut reposer la murale, rendre ça beau, organiser des activités, coordonner nos agendas. On sera là!» -Joanne Paiement, présidente de l’ACPVPAT

Les idées ne manquent pas, mais la mise en service du nouveau moyen de transport étant prévue dans environ six semaines, le temps presse. Surtout que l’embauche d’une ressource dédiée à temps plein à l’ACPVPAT, une promesse de Caroline Bourgeois pendant la campagne électorale, se fait attendre.

La chargée de communications de l’Arrondissement, Élise Magnan-Bélanger, assure que l’équipe de la mairesse travaille à cet effet, mais qu’aucune annonce ne peut être faite pour le moment.

Une campagne de communications et des activités sont également prévues pour souligner la reprise du service, mais sont toujours en développement, ajoute-t-elle.

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