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CCR : les données ne sont pas encore probantes, selon la Ville

Bob Leclair (directeur général de l’affinerie CCR de Montréal-Est) et Luc Piché (directeur santé, sécurité et environnement) soutiennent que le dépoussiéreur a permis de réduire 99% des émissions de particules fines dans l’air.
Selon la Ville, il est trop tôt pour commenter les résultats préliminaires de CCR. Photo: Photo Elena Broch/Avenir de l'Est

La Ville de Montréal estime qu’il est trop tôt pour tirer des conclusions sur les résultats préliminaires des émanations de l’affinerie CCR car les données ne sont « pas probantes ».

L’entreprise spécialisée dans l’affinerie de cuivre a récemment affirmé que le taux d’arsenic présent dans ses émanations est en dessous des normes imposées par la Communauté métropolitaine de Montréal.

La ville de Montréal, par l’entremise du cabinet de la mairesse Plante, indique qu’elle ne se prononcera pas sur la collecte de données de CCR puisque celle-ci est préliminaire.

Montréal précise que les données de CRR, ont été « captées en hiver ». Cela n’est donc pas suffisant pour se prononcer. Un peu trop tôt dans le processus d’analyse, elle préfère attendre « la fin du cycle de captage de données avant de commenter ». Et à ce seul moment, la Ville pourra en tirer un portrait global avec des données probantes.

En 2018, l’usine CCR avait été montrée du doigt car ses émissions d’arsenic étaient au-dessus des normes provinciales.

Dans la foulée, l’entreprise de Montréal-Est a installé un dépoussiéreur qui, selon elle, devait corriger la situation. Ce nouveau système permettrait de filtrer 99% des particules fines produites par l’activité de refonte des résidus de production.

Selon CCR, les données de captation sont transmises à la Ville et au gouvernement du Québec qui doivent analyser les résultats.

Un nouvel avis sur la qualité de l’air dans le secteur entourant l’entreprise de cuivre CCR, située dans Montréal-Est, est prévu au printemps 2020.

La ville de Montréal avait également demandé une mise à jour des études portant sur l’impact de la qualité de l’air sur la santé des citoyens de l’est de la métropole. Ceci devrait être complété d’ici quatre ans par la Direction régionale de la santé publique, et coûter environ 350 000$.

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