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Cédric Brodeur, 13 ans et déjà chef d’entreprise

À 13 ans, Cédric Brodeur est déjà chef d’entreprise. Il y a sept ans, il a lancé sa compagnie de confection de savons artisanaux à Pointe-aux-Trembles.
À 13 ans, Cédric Brodeur est déjà chef d’entreprise. Il y a sept ans, il a lancé sa compagnie de confection de savons artisanaux à Pointe-aux-Trembles. Photo: Courtoisie Nathalie Lacroix

Du haut de son jeune âge, Cédric Brodeur a déjà l’étoffe d’un chef d’entreprise. Il y a sept ans, il a lancé sa compagnie de confection de savons artisanaux à Pointe-aux-Trembles. Dans la bulle de son atelier, il laisse parler sa créativité.

Chez lui, dans une pièce dédié, Cédric Brodeur s’affaire à la préparation de savons afin que tout soit prêt pour sa participation au marché public de Pointe-aux-Trembles.

De son imagination sortent des gâteaux, des beignes, des cactus, des fleurs, tous plus vrais que nature, naturels et artisanaux.

«J’aime les trucs qui ressemblent à de la pâtisserie, sinon je trouve des idées facilement, dans mon imagination», pense le jeune homme.

L’histoire de Cédric Brodeur a débuté en 2013, lors d’une visite dans un village d’antan. «J’ai vu un monsieur qui fabriquait des chandelles, je voulais aussi en faire», se souvient-il.

Mais ce type de produit étant assez répandu dans les grandes surfaces, sa maman, Nathalie Lacroix, lui a plutôt conseillé de se lancer dans les savons artisanaux en lui offrant une trousse de départ pour la fabrication.

Pour lui qui se considère comme un passionné de travaux manuels, c’était une opportunité. C’est au fil du temps que l’amour pour les savons et autres produits pour le corps et le bain lui est venu.

Une fois ses premières créations sorties de son atelier, Cédric est allé le vendre dans son petit panier d’osier. «Tout le monde me trouvait mignon», se souvient-il. C’est comme cela qu’est née sa première entreprise, Le Savonnier mignon. Cédric avait six ans.

Comme un chef

Chemin faisant, le succès de ses savons a dépassé les frontières de son quartier. «Maintenant j’en vends au Québec et dans le reste du Canada», précise-t-il.

Un engouement grandissant tout comme sa gamme de produits: des sels de bains, des boules de bain, des savons pour les enfants, les femmes, de tous les styles. «Aujourd’hui j’ai une trentaine de produits dans ma gamme», souligne le jeune entrepreneur.

Pour apprendre au mieux l’art du savon, Cédric explique avoir suivi des formations, «généralement réservées aux adultes», dans les domaines de la saponification à froid, des lotions et émulsions et dans celui de la fabrication de boules de bain.

En tant que bon chef d’entreprise, il a choisi de sous-traiter ses dossiers comptables auprès de sa maman, pour se consacrer à la création.

«Elle m’aide un petit peu pour tout ce qui est papeterie, parce que vu l’achalandage de mon entreprise, ça demande une meilleure gestion! »

Côté finances, «des investissements ont été faits cette année, comme l’aménagement d’un carré commercial à la maison, ça a été des dépenses», indique Nathalie Lacroix.  Mais elle ajoute que Le Savonnier mignon «est une entreprise rentable».

Même si pour l’instant Cédric se concentre uniquement sur le marché canadien, il ne ferme pas la porte à l’exportation de ses produits dans le reste du monde.

Il compte, à terme, ouvrir son propre commerce avec pignon sur rue à Montréal.

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