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Un jour du Souvenir discret à Montréal-Est

Cette année, il n'y aura pas de parade ni de rassemblement en raison des mesures sanitaires. Photo: Collaboration spéciale

En raison de la situation sanitaire, la cérémonie du jour du Souvenir devra se faire cette année sans parade, sans cadets et sans public pour la filiale 173 de la Légion royale canadienne (LRC).

La cérémonie du 11 novembre, qui a lieu au cénotaphe de Montréal-Est depuis 1948, a regroupé au cours des dernières années jusqu’à 300 personnes,  explique Noël Choquette, vétéran et responsable de l’organisation de la cérémonie.

«On a habituellement une parade, une commémoration qui dure au moins une heure avec la présence d’élus. Ça se termine par un goûter à la légion», souligne-t-il.

Mais zone rouge oblige, il sera impossible cette année pour les vétérans et le public de se rassembler lors de cette journée. « Les vétérans comprennent. Il y en a qui trouvent ça plus dur que d’autres, mais ils comprennent», souligne M. Choquette.

Malgré tout, la contribution des vétérans sera soulignée. Pour leur faire honneur, M. Choquette considère faire un deux minutes de silence sur Facebook Live.

Les citoyens pourront aussi déposer des couronnes au cénotaphe, situé derrière l’hôtel de ville de Montréal-Est. Cela se fera cependant sans horaire précis, précise M. Choquette.

Devoir de mémoire

Selon M. Choquette, le jour du Souvenir est incontournable. «Sans le devoir de mémoire, les soldats canadiens décédés dans les différents conflits, si on ne s’en rappelle pas, leur perte a été veine», mentionne-t-il.

De plus, la célébration de cette année revêt une importance particulière: il s’agit du 75e anniversaire de la fin de la Deuxième Guerre mondiale.

Bien qu’elle soit composée principalement de «jeunes vétérans », la filiale 173 compte toujours un dernier vétéran de la Deuxième Guerre dans ses rangs, aujourd’hui âgé de 92 ans.

Le maire de Montréal-Est, Robert Coutu, compte pour sa part déposer une couronne au parc Roméo-Dallaire afin d’honorer les vétérans.

« C’est décevant pour eux, parce qu’ils prennent ça à cœur. Mais ce n’est pas parce qu’on ne prend pas ça à cœur, bien au contraire», souligne-t-il, rappelant du même coup l’importance de suivre les mesures édictées par la Santé publique.

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