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Des camps de relâche annulés

Plusieurs organismes vont annuler leurs camps au mois de mars. Photo: Archives/Métro Média

Craignant de ne pas pouvoir respecter les consignes sanitaires émises par la Santé publique et le ministère de l’Éducation, des organismes de l’est de Montréal ont déjà annulé leurs camps de relâche scolaire prévus pour le mois de mars.

Le respect des bulles-classes demanderait une organisation «intenable», se désole Daniel Ballard, directeur adjoint des Relais du Bout, un organisme qui tient normalement ses camps à l’école Sainte-Germaine-Cousin, dans Pointe-aux-Trembles.

Faute de personnel et d’espaces, celui-ci serait incapable de répondre aux nouvelles contraintes.

Même son de cloche à la Société ressources-loisirs de Pointe-aux-Trembles (SRLPAT). Les camps du Centre Roussin et du Centre Édouard-Rivest à Montréal-Est seront aussi annulés. Bien qu’il soit déçu, le directeur général de la SRLPAT, Daniel Gratton, accepte les consignes reçues via le Centre des services scolaires de la Pointe-de-l’île (CSSPI).

Ce dernier promet d’offrir aux enfants une programmation partielle en ligne, question de les sortir de «leur marasme», admettant du même souffle que les jeunes sont «un peu tannés» de faire du virtuel.

Des parents résignés

Pour l’instant, M. Ballard indique n’avoir reçu aucun retour négatif de la part de parents fâchés de l’annulation du camp. « Je pense que beaucoup d’y attendaient », soutient-il.

Équipe RDP prévoit également annuler son camp de relâche afin de respecter les consignes de la Santé publique et de l’Association des camps du Québec, mais n’en avait pas encore fait l’annonce officielle au moment d’écrire ces lignes.

«Ça ne sera pas une grosse surprise, mais ce sera difficile pour les parents. [Ceux] qui travaillent, je ne sais pas comment ils vont faire!», se questionne Josiane Demers, coordonnatrice des loisirs à Équipe RDP.

Valérie Biron, directrice des Services corporatifs, communications et secrétariat général du CSSPI, affirme qu’il est encore trop tôt pour déterminer si les écoles offriront des services de garde lors de la semaine de relâche.

Une semaine de relâche annulée?

Ces annonces surviennent alors que plusieurs intervenants, notamment du milieu de l’éducation, demandent l’annulation de la semaine de relâche afin de rattraper le retard scolaire.

Le ministre de l’Éducation, Jean-François Roberge, maintient pour l’instant son intention de maintenir la pause au calendrier.

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