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Confinement: un grand défi pour les Rangers de Montréal-Est

Confinement: un grand défi pour les Rangers
Gabriel Bouchard, jeune attaquant des Rangers, s’entraîne dans un parc d'Ahunstic plusieurs fois par semaine. Photo: Coralie Hodgson/Métro Média

Pandémie oblige, les Rangers de Montréal-Est ont dû cesser entraînements et parties de hockey depuis le mois d’octobre. Si certains joueurs de l’équipe junior AAA ont réussi à développer des stratégies pour garder la forme, les contraintes sanitaires minent la motivation de certains.

Dans un parc d’Ahuntsic où il s’entraîne de 3 à 5 fois semaine, Gabriel Bouchard se réchauffe sur une portion de la patinoire extérieure qu’il a déneigée lui-même. Pivots avant et arrières, exercices simples de maniement de rondelle: le jeune attaquant des Rangers fait ce qu’il peut pour maintenir sa «forme hockey».

S’il réussit à rester positif malgré le confinement, il se dit toutefois, déçu que l’équipe, qui était «très bonne» cette année, ait perdu son «momentum ». Il garde cependant espoir d’une reprise prochaine des activités de hockey.

«Si jamais du jour au lendemain, on doit retourner sur la glace, il faut être en forme!», soutient le jeune de 18 ans.

Des espoirs mis sur la glace

Pour Patrick Bergeron, entraîneur-chef des Rangers de Montréal-Est, l’arrêt du hockey qui se prolonge depuis bientôt 4 mois commence cependant à miner le moral et la motivation de certains joueurs.

Jusqu’à récemment, ceux-ci avaient l’option de louer une glace intérieure pour s’entraîner avec quelques joueurs et un entraîneur. Cependant, depuis le 9 janvier, les arénas ont fermé en raison du resserrement des mesures sanitaires. Alors que les gyms sont fermés depuis octobre, garder la forme devient un défi pour les jeunes athlètes.

Cette situation est d’autant plus difficile pour les joueurs qui ont encore l’espoir de jouer dans les ligues majeures.

«Ce n’est vraiment pas évident. Ils sont dans l’incertitude pour la suite des choses, ça peut être difficile pour le moral», se désole l’entraîneur.

Rester positifs

Malgré ces défis, d’autres joueurs, comme Nicolas Kakouras, continuent de s’entraîner régulièrement sur glace extérieure et à la maison.

Dans un parc de Laval, le jeune défenseur des Rangers de Montréal-Est manie la rondelle sur une patinoire extérieure. Bien qu’il compte patiner qu’une heure en raison de la neige, il se fait un devoir de venir régulièrement, seul, ou accompagné de sa famille, même si «ce n’est pas la même chose (que dans un aréna).»

«Tu n’as pas d’entraîneur, tu n’as pas de coéquipiers. Mais je fais ce que je peux par moi-même».

Malgré l’adversité, le jeune joueur soutient l’importance de rester positif. « L’important, c’est vraiment de garder confiance en ses capacités », conclut-il.

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