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Des effets scolaires à partager avant la rentrée

Karine Bélanger et Valérie Goulet. Photo: Coralie Hodgson, Métro Média

Le coût des fournitures scolaires peut être une source de stress pour certains parents à l’approche de la rentrée des classes. Afin de leur donner un coup de pouce et d’éviter le gaspillage, des commerçantes de Pointe-aux-Trembles lancent un projet permettant de partager gratuitement des effets scolaires telles que des crayons, des cartables et des gommes à effacer.

L’idée derrière le projet est simple: un peu à l’image des croques-livre ou des «Croc Bouffe», les citoyens sont invités à faire don de tout type d’effets scolaires en bon état qu’ils ont en trop. Les personnes en ayant besoin peuvent en récupérer gratuitement, au sein du commerce Aux p’tits bocaux et au café Les fraîches jusqu’à la fin du mois d’août.

L’idéatrice du projet, Karine Bélanger, explique qu’elle avait accumulé au fil des années de nombreux crayons feutres, gommes à effacer et cahiers dont elle ne savait que faire, les listes d’effets scolaires et les goûts des enfants variant d’année en année.

La mère de deux enfants a donc eu l’idée d’approcher son amie Valérie Goulet, copropriétaire de l’épicerie zéro déchet Aux p’tits bocaux, pour lui proposer de donner une seconde vie aux effets scolaires au sein de son commerce.

«Ça rentre tellement dans les valeurs d’être “écolo”, d’être “écono”. Les friperies de ce monde commencent à être moins taboues. Pourquoi ne pas l’appliquer à tout le reste?», propose Valérie Goulet.

Des effets scolaires plus dispendieux

Le projet semble d’autant plus pertinent en contexte d’inflation, constate Karine Bélanger. En effet, cette dernière a été surprise de constater le prix des nouvelles fournitures scolaires qu’elle a récemment achetées pour ses enfants.

«Les prix ont augmenté de façon ridicule», s’exclame-t-elle, rappelant que ces dépenses n’incluent évidemment pas «les manuels d’école, les activités, et les uniformes».

Celle qui est secrétaire dans une école de Tétreaultville raconte d’ailleurs que certains parents peinaient déjà dans le passé à acheter les effets scolaires de leurs jeunes.

Un mouvement d’entraide

Aussitôt qu’Aux p’tits bocaux a publicisé le projet sur les réseaux sociaux, Mélodie Desjardins, copropriétaires du café et de l’épicerie Les fraîches, n’a pas hésité à embarquer elle aussi dans cette initiative d’entraide.

«On a beaucoup d’étudiants du cégep et de l’université qui viennent travailler au café. Mais on est aussi entourés d’écoles primaires, on va sûrement aller chercher tout le monde.»

Mélodie Desjardins et Valérie Goulet précisent que si elles ont un surplus d’effets scolaires au début des classes, ceux-ci seront donnés à des écoles.

Karine Bélanger espère que d’autres commerçants suivront la vague et lanceront aussi leur propre initiative. «C’est un service à rendre à tout le monde.»

Pour donner ou récupérer des effets scolaires:
– Aux p’tits bocaux, 12522, rue Sherbrooke
– Les fraîches, 15951, rue Notre-Dame Est

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