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Inauguration d’une école bien spéciale

Marc Laflamme
Grande inauguration de l’école Marc-Laflamme–Le Prélude à Pointe-aux-Trembles. Photo: PACOPHOTO.CA

L’école McLaren n’est plus, vive l’école Marc Laflamme! Les officiers de la Commission scolaire de la Pointe-de-l’Île (CSPI) ont procédé à l’inauguration d’une école bien spéciale à Pointe-aux-Trembles.

Située dans les anciens locaux de l’école McLaren, qui ont longtemps été abandonnés, la nouvelle école Marc-Laflamme–Le Prélude regroupe trois écoles qui étaient situées à Montréal-Nord, l’école primaire Marc-Laflamme, l’école secondaire Le Prélude et l’école professionnelle Le Prélude au travail. Selon la CSPI, « le regroupement de ces trois milieux favorisera l’harmonisation des pratiques et permettra de développer un sentiment d’appartenance plus fort. »

Les 137 élèves âgés de 4 à 21 ans qui fréquentent l’école ont des besoins spécialisés au niveau de la santé mentale. « Tous ses élèves doivent être référés par des conseillers pédagogiques en adaptation scolaire », explique la directrice adjointe de l’école, Marie-Claude Drolet.

« Je crois que nous avons l’obligation d’aider ces élèves qui ont peut-être été moins gâtés par mère Nature », a exprimé le président de la CSPI, Vincent Arciresi. La nouvelle école comprend donc plusieurs installations adaptées, dont une salle d’ergonomie et physiothérapie. Les classes pour les élèves du primaire sont situées au premier étage alors que celles du secondaire sont au deuxième.

« Malgré leurs difficultés et leurs différences, les élèves de Marc-Laflamme–Le Prélude suivent le cheminement scolaire régulier [tant au primaire qu’au secondaire], mais les programmes d’études sont adaptés en fonction des différents besoins [des jeunes]. Nous leur offrons un environnement sain et sécuritaire », affirme la directrice de l’école, Michèle Garcia.

« Certains sont avec nous jusqu’à 21 ans, mais plusieurs sont là de passage, lorsqu’ils ont un épisode où ça ne va pas bien. Mais notre objectif est de les réintégrer dans des écoles régulières », ajoute Mme Garcia.

Pour y arriver, le nombre d’élèves par classe est réduit entre six à huit maximums. De plus, tous les élèves sont dotés d’un plan d’intervention personnalisé auquel les parents, tuteurs et partenaires sont invités à participer activement. Ce plan est ajusté régulièrement tout au long de l’année scolaire.

En plus de sa vocation spécialisée, l’autre particularité de l’établissement est sa mission régionale. Les jeunes qui fréquenteront l’école ne proviendront pas uniquement du territoire de la Pointe-de-l’Île, mais également des territoires des commissions scolaires de Montréal et Marguerite-Bourgeoy. Si l’espace le permet, l’école accueille également des élèves des commissions scolaires des Trois-Lacs, des Grandes-Seigneuries et Marie-Victorin.

De plus, le personnel de l’école travaille en étroite collaboration avec les différents partenaires : les équipes de cliniques externes, les Centres de services de santé et de services sociaux (CSSS), les hôpitaux, le Centre jeunesse et les centres de réadaptation en déficience intellectuelle.

Comment McLaren est devenu Marc-Laflamme – M. Arciresi admet s’être engagé personnellement dans le processus de passation de l’école McLaren de la Commission scolaire English-Montréal (CSEM) à la CSPI. « Ça fait quatre ans que j’y travaille. J’ai rencontré les anglophones, que je connais bien parce qu’il y en a de ma famille, et ils se sont montrés disponibles. J’ai écrit plusieurs lettres confidentielle et personnelle au ministre pour lui faire comprendre qu’une école vide, ça ne sert à rien. J’ai réussi à faire avancer le projet sans qu’il n’y ait aucun empêchement. »

Selon le président, l’achat de l’édifice à CSEM pour le montant symbolique de 1 $ était la meilleure solution puisque la construction d’un nouveau bâtiment aurait coûté beaucoup plus cher.

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