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Une Prairivoise réclame près d’un demi-million à la Ville après une chute sur un trottoir glacé

Photo: Archives Métro

Une résidente de la rue Pierre-Louis-Panet poursuit la ville de Montréal afin d’être dédommagée, suite à fracture causée par une mauvaise chute sur un trottoir glacé devant sa demeure en janvier 2018.

Un an après une sévère fracture de la cheville droite ayant nécessité deux opérations, la pose de tiges et de plaques sous la peau et de nombreux mois d’immobilisation et de physiothérapie, Nadya Mirarchi reste aux prises avec des douleurs chroniques et des limitations fonctionnelles importantes.

Selon les documents de la poursuite, la plaignante « présente un déficit de 50% de la mobilité au niveau de l’articulation », en plus d’être limitée à 20 minutes de marche, de ne pouvoir se tenir debout plus d’une dizaine de minutes en plus d’avoir de la difficulté à descendre les escaliers.  Des améliorations seraient toutefois possibles si le matériel médical est retiré de la jambe de Mme Mirarchi.

La Ville responsable?
Selon l’avocate qui s’occupe du dossier, Me Emmanuelle Epstein, la négligence de la Ville est responsable de l’incident, bien que les réclamations de ce genre soient majoritairement rejetées, la jurisprudence ayant établi que la perfection ne peut être exigée des municipalités.

« Les municipalités ont des obligations de moyens, et non de résultats. Mais dans ce cas-ci, nous avons des plusieurs plaintes enregistrées, et une intervention très tardive de la Ville. » -Me Emmanuelle Epstein, avocate

Plusieurs amis et voisins se sont toutefois plaints à propos de la mauvaise condition des trottoirs dans le secteur les jours précédant la chute du 25 janvier, sans que du sel ou du sable ne soit répandu, ce qui démontre la négligence de la Ville, souligne-t-on dans la requête.

Deux jours après l’incident, la plaignante, alors de retour à la maison dans l’attente de sa chirurgie, doit appeler l’ambulance lorsqu’elle constate une hémorragie. Le site n’ayant toujours pas été déglacé, les ambulanciers ont eux-mêmes salé le trottoir pour emmener Mme Mirarchi jusqu’au véhicule.

« On parle d’une semaine avant que la Ville n’intervienne », ajoute l’avocate, qui a reçu un « déclin de responsabilité » de la part de l’administration montréalaise.

Un demi-million en réclamation
Nadya Mirarchi réclame le remboursement des dépenses directement liées à l’accident, dont 12 345$ en déplacement, 5 130$ en frais médicaux, et 15 400$ pour compenser les pertes de revenus subies par son mari, qui a dû s’absenter du travail à plusieurs reprises.

À cela s’ajoute 50 000$ pour « douleur, souffrances et perte de qualité de vie ».

La majeure partie de sa demande concerne l’incapacité partielle permanente, pour laquelle elle demande un dédommagement de 375 000$, le tout pour un total de 446 810$.

La date de procès n’a pas encore été déterminée.

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