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Pendant le confinement, elle écrit un roman à 12 ans

Lydia Ait Kaci Azzou, résidente de Rivière-des-Prairies – Pointe-aux-Trembles a su tirer parti du confinement : à 12 ans, la voilà déjà romancière.
Photo: Courtoisie

Lydia Ait Kaci Azzou, résidente de Rivière-des-Prairies – Pointe-aux-Trembles a su tirer parti du confinement : à 12 ans, la voilà déjà autrice d’un roman. L’élève de l’école Fernand-Gauthier a publié la première partie de son ouvrage sur la plateforme Squat de Télé-Québec.

Avec 95% de moyenne en orthographe et 100% en écriture, Lydia Ait Kaci Azzou est une passionnée de la langue française et de lecture.

Si bien que pendant le confinement, elle a décidé d’écrire La Véritable identité de ma meilleure amie.

«C’était quelque chose que je voulais, et j’ai profité d’avoir plus de temps pendant le confinement pour écrire», explique-t-elle.

En quelques mois, la voilà autrice de plusieurs chapitres mettant en scène une jeune fille découvranr que sa meilleure amie Rosalie a une activité particulière, en plus de celle d’aller à l’école.

«Je me suis inspirée de la série Agent KC et de mes idées», souligne-t-elle.

L’autrice préférée de son père

Sur Squat, le roman de Lydia a été accueilli chaudement par les lecteurs qui attendent avec impatience la suite.

«Quand j’ai été publiée, j’ai explosé de joie et je suis heureuse d’avoir de si bons commentaires, ça m’encourage à persévérer», raconte-t-elle.

Mais le Graal, c’est d’être devenue «l’autrice préférée de mon père». «C’est une grande fierté pour nous, j’ai partagé avec mes collègues de travail», sourit Ghania Djafri, la maman. Elle ajoute : «Lydia est assez mature pour son âge, elle a du caractère.»

Autrice de roman, mais aussi brillante à l’école. «L’écriture me libère, j’écris ce que je veux», justifie-t-elle. Elle se réjouit aussi de la réouverture des bibliothèques, car la lecture est aussi une de ses occupations favorites.

«J’ai lu dernièrement  Rouge Poison et Juliette à Québec», détaille Lydia.

Mais même si la langue de Molière est l’une de ses passions, elle ne compte pas faire de l’écriture son métier. «Je veux que ça reste une passion», pense-t-elle.

Car la jeune fille de 12 ans est aussi altruiste : «Je veux devenir médecin pour sauver les gens», lance-t-elle. Mais avant cela, elle compte, une fois au secondaire être sauveteuse pour aussi mettre ses aptitudes pour la natation au service des autres.

En attendant, pendant les vacances d’été, Lydia travaille sur son prochain roman. La deuxième partie de La Véritable identité de ma meilleure amie ayant déjà été envoyée à la plateforme Squat.

«Tout ce que je peux dire, c’est que les lecteurs vont avoir de grandes surprises», s’exclame Lydia.

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