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Feux d’artifice: la mairesse de RDP–PAT envisage d’interdire la vente

Caroline Bourgeois
Caroline Bourgeois Photo: Elena Broch/Archives Métro Média

Interdire la vente de pièces pyrotechniques serait la «méthode la plus efficace» pour venir à bout des pétards et des feux d’artifice illégaux dans l’est de Montréal, selon la mairesse de l’arrondissement Rivière-des-Prairies–Pointe-aux-Trembles, Caroline Bourgeois.

Depuis le mois de juin, l’arrondissement et le Service de police de la Ville de Montréal (SPVM) ont reçu de nombreux appels de citoyens dérangés par des feux d’artifice lancés tard le soir, parfois même durant la nuit.

Mme Bourgeois affirme avoir discuté du problème avec ses collègues d’autres arrondissements et de la ville-centre. «Il y’a différentes mesures qui sont en train d’être évaluées, explique-t-elle. Mais, ce que je suis en train de me dire, c’est « Est-ce qu’on ne devrait pas carrément interdire la vente? »».

Selon elle, cette interdiction devrait aller au-delà de l’arrondissement RDP-PAT. «Si on intervient seulement sur notre territoire, vous pourrez quand même en acheter à Montréal-Mord ou à Tétreaultville», fait-elle valoir.

«C’est assez contradictoire qu’on puisse acheter des feux d’artifice au dépanneur du coin et qu’on n’ait pas le droit de les utiliser sur le territoire.» – Caroline Bourgeois, mairesse de RDP–PAT

Les feux d’artifice interdits à Montréal

La réglementation en vigueur permet déjà aux policiers d’intervenir jusqu’à un certain point. Les feux d’artifice sont interdits partout dans la métropole sans un permis du Service de sécurité incendie de Montréal. Les contrevenants s’exposent à des amendes de 500$ à la première infraction et de 1000$ en cas de récidive.

«Ce qui est difficile pour le Service de police, c’est que les feux d’artifice, c’est très rapide. C’est difficile de prendre les gens sur le fait», souligne Mme Bourgeois. Elle affirme néanmoins que plusieurs constats d’infraction ont été émis à RDP–PAT.

Présence policière renforcée

À la suite de deux fusillades survenues en une soirée le 14 juillet, Mme Bourgeois a abordé l’enjeu des feux d’artifice avec le commandant du poste de quartier 45. Elle demandé à ce que la présence policière soit renforcée le soir et la nuit. «Les gens le remarquent, ils me disent que les policiers sont plus visibles», dit-elle.

De son côté, le SPVM n’a pas été en mesure de fournir d’information concernant les constats d’infraction, invoquant qu’il n’existe pas de catégorie «feux d’artifice».

Un courriel indique toutefois que les agents demeurent vigilants à ce sujet lors de leurs patrouilles.

Tout citoyen qui aurait des informations concernant les feux d’artifice est d’ailleurs invité à se présenter à son poste de quartier.

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