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Un été pas comme les autres dans les camps de jour de RDP

Au camp Happy Days, les animateurs portent la visière en tout temps.
Photo: Courtoisie/Michael Gagliano

Certains camps de jour de Rivière-des-Prairies et de Pointe-aux-Trembles sont repris du service malgré la pandémie. Il reste que cet été n’a pas été comme les autres. Les groupes sont plus petits et les activités extérieures sont privilégiées pour éviter de potentielles éclosions de COVID-19.

À Rivière-des-Prairies, l’organisme Équipe RDP avait hésité à lancer les inscriptions au printemps. Les camps ont finalement commencé le 29 juin dans quatre installations du quartier, à raison de cinq jours par semaine. L’organisme accueille cependant environ 100 enfants par semaine, soit environ trois fois moins que l’été dernier.

«Chaque groupe a son local. Les enfants restent dans leurs bulles sociales, on ne les mélange pas», explique Josiane Demers, coordonnatrice des loisirs à Équipe RDP. Le camp est offert chaque jour de semaine de 9h à 16h jusqu’au 7 7 août.

Des heures réduites

Contrairement aux années passées, il n’y a pas de service de garde. Il n’y a pas non plus de sorties ou de grandes fêtes avec les autres camps de jour.

Le camp Happy Days de Don Bosco YLC accueille lui aussi beaucoup moins de jeunes qu’à l’habitude : 50 places sont disponibles jour plutôt que 300. «Chaque matin, on vérifie la température et les symptômes , souligne le coordonnateur du camp, Michael Gagliano.

Cette année, le camp ne se tient que trois jours par semaine. Toutes les activités se tiennent à l’extérieur et sont reportées à une autre journée en cas de pluie.

Des ratios plus élevés

Au camp Happy Days, le ratio animateur par enfant a été augmenté à 1 animateur par 10 enfants plutôt que 1 sur 15 ou un sur 20. Les animateurs portent la visière en tout temps, même lors des activités extérieures.

Même son de cloche aux camps d’équipe RDP, où les ratios ont aussi été adaptés selon les groupes d’âge. Les animateurs reçoivent le soutien du CIUSSS de l’Est-de-l’Île-de-Montréal pour bien respecter les mesures sanitaires.

«La semaine dernière, quelqu’un est venu donner une formation pour que les animateurs sachent mettre leur masque comme il faut», illustre Josiane Demers.

Elle ajoute que deux personnes ont été embauchées pour nettoyer les installations quotidiennement, ce qui explique en partie l’augmentation des tarifs de 90 à 135$ par jour par rapport à l’été dernier.

Des parents moins craintifs

Josiane Demers indique qu’il reste des places aux camps d’été d’Équipe RDP, malgré le nombre de places limitées. Elle ajoute cependant que les craintes des parents par rapport à la COVID-19 s’amenuisent au fil de l’été. «Au début, ils ne voulaient pas venir, mais avec le bouche-à-oreille, ils ont été rassurés par rapport aux mesures qu’on mettait en place.»

Par contre, au camp Happy Days, la demande explose. «On essaie de répondre aux besoins des parents, mais c’est impossible avec le nombre de places qu’on a», affirme Michael Gagliano.

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