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Les Dussault, un couple engagé dans la communauté

Huguette et Ivan Dussault
Huguette et Ivan Dussault tirent beaucoup de satisfaction dans le bénévolat. Photo: Anouk Lebel/Métro Média

À 85 et 88 ans, Huguette et Ivan Dussault sont plus engagés que jamais dans leur communauté. Le couple de Rivière-des-Prairies a commencé à faire du bénévolat il y a des années dans le mouvement scout et n’a presque pas arrêté depuis.

«Ce serait moins long de vous dire ce qu’on ne fait pas», lance Mme Dussault lorsqu’on lui demande de quelle façon son mari et elle s’engagent dans le quartier.

Le matin même, elle a fait l’épicerie pour une femme de 78 ans. Puis, en après-midi, elle a téléphoné à trois personnes âgées, des «appels d’amitié» visant à briser l’isolement des aînés.

Elle vient aussi terminer une trentaine de rapports d’impôt avec le Centre d’action bénévole (CAB) de Rivière-des-Prairies.

«Le bénévolat, j’ai ça dans le sang. J’ai dû m’occuper de ma mère malade pendant des années», souligne l’ancienne secrétaire de direction.

Quant à lui, son mari est président de l’Association de défense des personnes retraitées et préretraitées de la Pointe-de-l’Île (AQDR-PDÎ) et du regroupement des AQDR de Montréal.

«Huguette est plus sur terrain, moi je fais davantage de l’administration», souligne ce comptable de profession.

Aider d’autres aînés

Avant la pandémie, M. et Mme Dussault étaient également très engagés auprès des résidents du CHSLD Marie-Victorin.

«Souvent, les gens qu’on aide sont plus jeunes que nous», remarque M. Dussault. «Ce sont des personnes de notre âge, mais elles souffrent de solitude. Les familles ne s’en occupent pas beaucoup.»

« J’ai 88 ans, Huguette, 85. Je pense que le bénévolat qu’on fait, c’est une manière de se garder en forme. » – Ivan Dussault

Bingo, sorties aux pommes, cabane à sucre, Halloween, repas de Pâques et de Noël… Ce ne sont que quelques exemples d’activités que sa femme et lui faisaient avec les résidents au cours des dernières années.

«Chaque année, on va dans un camp d’été d’une semaine. On est avec eux 24 heures sur 24, on fait du pédalo, on fait des activités sur le bord du lac», explique-t-il.

Mme Dussault faisait aussi au moins trois accompagnements médicaux par semaine à l’Hôpital Maisonneuve-Rosemont, une activité en grande partie mise sur pause le temps de la pandémie.

«J’en ai fait quelques-uns, mais je devais attendre dans la voiture», explique la bénévole de longue date.

Un geste «égoïste»

M. et Mme Dussault ne pourraient pas se passer de ce bénévolat.

«Cet après-midi. J’ai appelé une dame de 94 ans. Elle me donnait des becs au téléphone. Ça lui fait tellement plaisir de parler à quelqu’un», explique Mme Dussault.

«Le bénévolat qu’on fait, c’est un peu un geste égoïste, renchérit son mari. On a une satisfaction personnelle de rendre service à la société.»

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