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Construction: des parents dénoncent le chaos autour d’une école

Travaux: des parents dénoncent le chaos autour d'une école
Des déneigeuses se mêlent parfois à la circulation. Photo: Courtoisie Isabelle Dignard

Machinerie de construction, déneigeuses, voitures stationnées en double… C’est le chaos à la rentrée et la sortie des classes à l’école Notre-Dame de Fatima de Rivière-des-Prairies depuis le début des travaux d’agrandissement, dénoncent des parents d’élèves.

C’est le branle-bas de combat quand Isabelle Dignard va chercher ses deux filles à l’école, vers 15h. Comme deux des trois entrées de l’école sont fermées, tout le monde se retrouve sur l’avenue Louis-Dessaulles, une toute petite rue.

Souvent l’un des côtés de la rue n’est pas déneigé. «Les parents s’arrêtent au milieu de la rue, vu qu’il n’y a pas de place pour se stationner. Les enfants traversent au milieu de tout ça», constate-t-elle.

C’est quand un camion d’excavation et des déneigeuses en plein travail ne se mêlent pas à l’embouteillage. Une situation survenue à au moins deux ou trois reprises dernièrement, selon elle.

«Ça n’a pas de bon sens. Un jour, quelqu’un va se faire frapper», s’insurge Mme Dignard.

«Un jour, un enfant va se faire frapper. En tant que mère, je ne peux pas laisser ça arriver.» – Isabelle Dignard, mère de deux élèves de l’école

Inquiétudes

Mme Dignard n’est pas la seule à s’inquiéter. L’arrondissement de Rivière-des-Prairies–Pointe-aux-Trembles a reçu cinq signalements concernant la sécurité autour de l’école.

L’administration locale a fait appel au Service de police de la Ville de Montréal (SPVM). Le brigadier sera déplacé plus près de l’entrée restante et des agents de sécurité routière assureront une présence en matinée, indique dans un courriel Anne Bourgoin, chargée de communication à l’arrondissement.

Le Centre de services scolaire de la Pointe-de-l’Île a de son côté mis plusieurs mesures en place. Dans un courriel, la porte-parole, Valérie Biron, explique que la la direction est présente sur les trottoirs pour assurer la sécurité. Un signaleur est aussi présent les jours où il y a des déplacements de gros véhicules.  «L’entrepreneur est très proactif et sensibilisé à la réalité de l’école», écrit-elle.

Elle ajoute que la possibilité d’ajouter un brigadier est envisagée.

«Des liens étroits sont actuellement entretenus avec la direction de l’école et l’arrondissement dans le but d’améliorer les conditions de circulation », commentent pour leur part par courriel les relations médias du SPVM.

Solutions

Des solutions, Mme Dignard en voit plusieurs. «On pourrait envoyer un mémo aux déneigeurs et employés de la construction, on ne pas passer entre 7h30 et 7h45 et entre 15h et 15h30», donne-t-elle en exemple.

Elle a communiqué avec le service de police, le Centre de services scolaire de la Pointe-de-l’Île et le 311.

«Tout le monde répond qu’il est en train de faire quelque chose, se renvoie la balle, mais rien ne change», dit-elle, excédée.

Elle souligne que les travaux sont loin d’être terminés et que c’est qu’une question de temps avant que quelqu’un se fasse frapper.

5

C’est le nombre de signalements reçus par l’arrondissement de RDP-PAT au sujet de la sécurité autour de l’école.

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