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Le gaspillage, une tradition de Noël ?

Leduc-Frenette Samuel - TC Media
Noël est pour beaucoup synonyme de repas convivial et de déballage de cadeaux autour du sapin. Pris autrement, Noël pourrait aussi être synonyme de gaspillage tellement le suremballage et les déchets sont nombreux. La nourriture, la vaisselle et les sapins, sans oublier les cadeaux, sont surconsommés durant cette période, et finissent rapidement leur vie au centre d’enfouissement. Certains trucs peuvent toutefois aider à réduire l’impact environnemental des fêtes.

Il est possible de consommer sa nourriture de façon écoresponsable, estime l’Éco de la Pointe-aux-Prairies. Ainsi, il est préférable de consommer des produits du Québec afin de réduire l’impact du transport de marchandises. Pour faciliter ces achats, il est plus naturel d’opter pour des produits de saison. L’achat en vrac, enfin, permet de réduire les emballages.

Pour ce qui est de la vaisselle, il est évidemment préférable de ne pas en utiliser de la jetable, même si cela peut être tentant lorsque la tablée est nombreuse. La nappe et les serviettes de table en tissu sont aussi plus écologiques que leur pendant en plastique et en papier.

Ce qui saute surtout aux yeux, c’est le gaspillage des emballages cadeaux. Pour éviter que le papier se retrouve au rebut, il est recommandé de le récupérer pour, par exemple, faire du bricolage. Sinon, en ne choisissant pas du papier métallisé ou plastifié, il est possible de le recycler après usage.

Une autre option consiste en l’utilisation de sacs-cadeaux, qui peuvent être conservés et réutilisés à plusieurs occasions. Il en est de même pour les rubans et les ornements de ces sacs.

La sapinière c. l’usine

En 2009, la firme d’experts-conseils en développement durable ellipsos inc. a publié une étude comparative de l’impact environnemental des sapins naturel et artificiel. Bien que les deux types d’arbres aient des avantages et des désavantages, il est révélé que le sapin naturel s’avère plus écologique, du moins à court ou à moyen terme.

« Lorsque ramené sur une base annuelle, l’arbre artificiel dont la durée de vie est de six ans, contribue trois fois plus aux changements climatiques et à l’épuisement des ressources que l’arbre naturel, écrivent les chercheurs. Les impacts sur la santé humaine sont à peu près équivalents, mais l’arbre artificiel fait presque quatre fois mieux sur la qualité de l’écosystème que l’arbre naturel. »

Ce constat paradoxal en apparence s’explique pour plusieurs raisons. Ainsi, l’arbre naturel a un impact moins grand sur l’environnement parce qu’il n’a pas à être fabriqué en usine et parce que les arbres artificiels doivent voyager de cette usine, souvent en Chine, jusqu’à Montréal. En comparaison, l’arbre naturel est cultivé en périphérie de Montréal, ce qui nécessite une moins grande consommation de carburant pour son transport.

Les chercheurs estiment qu’un sapin artificiel aura un moins grand impact que son équivalent s’il est conservé au moins… 20 ans. Il sera aussi moins nocif au chapitre de l’écosystème, car il n’occupe pas un espace cultivable comme le sapin naturel.

Pour l’Éco de la Pointe-aux-Prairies, il est donc préférable d’opter pour cette dernière option, surtout que l’arbre sera composté après son ramassage. Le meilleur choix réside toutefois dans l’achat d’un arbre d’intérieur qui va vivre toute l’année comme le cyprès.

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