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Écrire un livre dans un mois : le défi d’une dizaine d’élèves de RDP-PAT

Photo: Samantha Velandia TC Media

Écrire un livre, ce n’est pas une mince tâche. Encore moins, quand il y a des contraintes de temps associées au projet. C’est pourtant le défi que se sont donnés 10 jeunes du collège Saint-Jean Vianney au mois de novembre dernier.

«C’est un projet qui se réalise un peu partout à travers le monde. Cela s’appelle le National novel writing (Nanowrimo), explique Thierry Leguay, enseignant au collège. Nous avons commencé à participer en 2012, et depuis, plusieurs jeunes ont publié des livres.»

Le projet, né en 1999 à San Francisco, réunit aujourd’hui près de 310 000 participants de 595 régions partout à travers le monde.

«Chacun de nous se donne un nombre de mots comme objectif, normalement, c’est entre 20 000 et 40 000 mots, explique Marie-Ève Sévigny, élève participante. Nous avons un mois pour atteindre notre objectif, à compter du 1er novembre.»

Les élèves qui participent au projet, sont principalement des filles de 4e et 5e de secondaire.

«C’est le genre d’expérience qu’on peut vivre une fois dans la vie, confie Chloé Larivière, élève du collège. Nous sommes toutes des passionnées de l’écriture et nous avons toutes des intérêts en commun, alors, c’est très enrichissant.»

D’ailleurs, le 21 novembre dernier, les futures écrivaines se sont réunies à la bibliothèque de l’école afin de participer à une soirée d’écriture.

«Nous sommes toutes en train de nous préparer pour participer à nos examens finaux, nous avons des devoirs et des travaux à rendre. Malgré cela, nous tenons à finir nos livres, c’est pourquoi nous nous sommes réunies ici ce soir», explique Isabelle Pélison, participante du projet.

Inspiration
Malgré leur jeune âge, les jeunes s’inspirent de sujets très variés et souvent complexes.

«Nous sommes loin des histoires romantiques vides, explique M. Leguay. On voit qu’elles font un travail de recherche pour s’inspirer et arriver avec des nouvelles idées.»

En effet, l’horreur, la dépression, la conspiration, les jeux-vidéos, la danse, l’histoire et mêmes les maladies mentales font partie des sujets traités.

«Lorsque j’écris, je le fais pour moi, mais je le fais aussi parce que j’aime pouvoir toucher le cœur des gens avec mes histoires, explique Samuelle Pronovost, participante du projet. C’est une activité qui encourage la créativité et qui nous permet d’avoir une tribune, alors je suis bien contente d’avoir participé.»

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