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Briser les mythes au sujet de la voiture électrique

Photo: Photo TC Media - Jean-Marc Gilbert

Près de 150 Prairivois et Pointeliers ont pu faire l’essai, mercredi, de voitures électriques, lors d’un événement destiné à briser les mythes et promouvoir l’électrification des transports.

Une partie du stationnement du centre Roussin, à Pointe-aux-Trembles, a été transformée en mini-salle d’exposition à l’occasion de l’arrêt de la tournée Les rendez-vous branchés d’Équiterre, organisée en collaboration avec l’Association des véhicules électriques du Québec.

Des propriétaires de véhicules électriques étaient sur place et disponibles pour les automobilistes curieux qui souhaitaient tester leur voiture.

L’arrondissement de Rivière-des-Prairies-Pointe-aux-Trembles a profité de l’événement pour «inaugurer» sa borne électrique, en fonction depuis seulement quelques jours, au centre Roussin.

«Nous sommes toujours heureux d’accueillir des gens avec des idées révolutionnaires», dit la mairesse de l’arrondissement, Chantal Rouleau.

Elle ajoute que RDP-PAT entame lentement «ce virage nécessaire» vers l’électrification des transports.

«L’arrondissement a récemment acheté deux voitures hybrides qui servent aux déplacements des employés», indique-t-elle.

RDP-PAT compte actuellement trois bornes de recharge publiques.

Essais routiers révélateurs
Selon Steven Guilbeault, directeur-principal d’Équiterre, rien ne vaut les essais routiers pour qu’un automobiliste sache si la voiture électrique lui convient. Et, à son avis, ceux qui en possèdent déjà une sont les meilleurs ambassadeurs.

«Selon les statistiques, 60 % des gens qui en font l’essai disent que le prochain véhicule qu’ils achèteront sera électrique», dit-il.

Renée Piché, une citoyenne présente, est littéralement tombée sous le charme d’une BMW fonctionnant sans essence. Elle considère sérieusement l’option électrique pour son prochain achat.

M. Guilbeault rassure ceux qui utilisent l’argument du prix d’achat plus élevé du véhicule: l’investissement devient rentable au bout de trois ans, vu l’absence du besoin d’essence.

C’est ensuite 1500 $ par année, en moyenne, que les gens garderont dans leurs poches», évalue-t-il.

Pour ce qui est des bornes de recharges, il y en a maintenant près de 700, éparpillées un peu partout au Québec.

 

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