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Le Festival Courts d’un soir en pleine expansion

Des centaines de courts métrages sont soumis aux Festival Courts d'un soir.
Des centaines de courts métrages sont soumis aux Festival Courts d'un soir. Photo: Gracieuseté.

Plus d’une trentaine de courts métrages seront présentés lors du Festival Courts d’un soir qui tiendra sa troisième édition au cinéma Beaubien le 2 mai prochain.

L’événement semi-annuel a été lancé en 2017 par la compagnie de production Welcome Aboard qui fait la promotion de courts métrages au Québec.

«On participait déjà à des projections qui incluaient des films provenant d’autres boîtes, donc on s’est dit «pourquoi ne pas lancer un petit festival?» Au départ, on ne s’attendait pas à recevoir plus d’une vingtaine de films, mais ç’a eu un élan énorme, car on nous a envoyé près de 180 courts métrages», raconte Valentin Verrier, fondateur et directeur du festival.

Celui-ci est persuadé que cet enthousiasme pour l’événement durant les 18 derniers mois témoigne d’un besoin de lieux de diffusion pour les courts métrages au Québec.

En effet, près de 350 films ont été reçus pour cette édition, provenant de 33 pays différents. Parmi ceux-ci, 34 ont été sélectionnés pour être projetés lors de trois séances qui se tiendront durant la même soirée.

Les catégories sont « Compétition Officielle », « Très Courts » et la « Compétition Cinéastes en herbe », qui donne la chance aux talents de moins de 21 ans de rayonner. À l’issue de cette journée, 5 prix seront remis aux créateurs lauréats par le jury. Lors des précédentes éditions, ceux-ci se sont souvent vu donner accès à l’achat ou à la location de matériel cinématographique afin de poursuivre leur passion.

Par ailleurs, l’événement s’ouvrira avec une classe de maître dirigée par Pascal Plante, réalisateur du film Les Faux Tatouages qui partagera son expérience avec le public.

Bien que plusieurs films soient le fruit de premiers efforts dans le septième art, certaines œuvres présentées ont aussi reçu des éloges de partout dans le monde, telles que Les Bigorneaux réalisé par Alice Vial et ayant remporté le César 2018 du meilleur court métrage, ainsi que Fauve de Jérémy Comte «qui fait rayonner le cinéma québécois à l’international depuis quelques mois».

Ne voulant pas s’avancer sur le futur du festival, M. Verrier reste toutefois enthousiaste et entrevoit une formule plus longue, qui pourrait s’étaler sur trois journées. L’aventure est à suivre.

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