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Des jeunes en patrouille pour la sécurité dans Rosemont

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Deyae Bedraoui, Jonathan Caisse et Chloé Drieux Photo: Zoé Magalhaès / Métro Média

En partenariat avec le SPVM, deux jeunes recrutées par l’organisme Jeunesse au soleil patrouillent à vélo dans les parcs et les rues de Rosemont. Leur mission: améliorer la sécurité du quartier et rendre service aux résidents.

Dans leur uniforme bleu, Chloé Drieux, 17 ans et Deyae Bedraoui, 19 ans, ont arpenté les rues de Rosemont cinq jours par semaine pendant 10 semaines. Les deux patrouilleuses ont été recrutées par Jeunesse au soleil, un organisme communautaire offrant de très nombreux services.

«On donne surtout des conseils de prévention et on veille à la sécurité, mais on peut aussi porter assistance, par exemple à une personne âgée pour porter ses courses. On est un peu les yeux et les oreilles du SPVM», explique Deyae.

Dans les parcs, elles font aussi des rappels, rappelant, entre autres. qu’il est interdit de consommer de l’alcool. En cas de situation dangereuse, elles peuvent contacter directement le poste de quartier 44 pour que le SPVM intervienne.

«Au parc Jean Duceppe, une maman nous a signalé qu’il y avait une seringue usagée près des jeux pour enfants. On a appelé le PDQ et des policiers sont venus ramasser la seringue de manière sécuritaire», raconte Deyae.

Pour Chloé, qui se destine à une carrière dans la police, cette première expérience est très positive. Le travail de proximité, en collaboration avec la population lui plait beaucoup.

«On est à l’écoute des gens, d’ailleurs ils nous reconnaissent avec nos chandails et ils viennent souvent nous parler. La majorité du temps, nos interactions avec les gens sont positives», témoigne-t-elle.

Sécurité à vélo

D’après Jonathan Caisse, coordonnateur de la prévention du crime et des services aux victimes, la sécurité à vélo est un des enjeux de sécurité principaux dans Rosemont.

C’est pourquoi les patrouilleuses réalisent régulièrement des recensements. Placées à une intersection, elles doivent compter le nombre de cyclistes qui circulent et le nombre d’infractions commises. L’occasion de faire aussi de la prévention et de rappeler l’importance de respecter le code de la route.

«Nul n’est censé ignorer la loi, mais ça ne fait pas de mal de faire des rappels. Si une infraction est récurrente à une certaine intersection, le SPVM pourra aussi envisager de mettre en place des solutions sécuritaires», conclut M. Caisse.

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