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L’Andouille: des charcuteries artisanales originales

L'Andouille chacuterie
Luc Bouffard, propriétaire de L'Andouille. Photo: Zoé Magalhaès / Métro Média

Installée sur la rue Beaubien depuis quelques mois, L’Andouille est une charcuterie artisanale qui s’est lancé le défi de proposer des produits moins salés et moins gras. Elle offre plusieurs spécialités originales.

Avant d’être charcutier à temps plein, le propriétaire de L’Andouille, Luc Bouffard, , a travaillé dans le secteur de la restauration et du traiteur, avant de bifurquer par le domaine artistique. Passionné de cuisine, il rêvait depuis plus de six ans d’ouvrir un jour sa propre charcuterie.

«Dans le secteur artistique où je travaillais, tous les contrats se sont arrêtés brusquement avec la pandémie. On avait donc du temps et je me suis dit que c’était le moment de se lancer», explique-t-il.

Au printemps 2020, M. Bouffard commence ainsi par produire des charcuteries pour ses amis. Tous sont enthousiastes et, grâce au bouche-à-oreille, la demande quadruple en quelques mois à peine.

Aidé par sa compagne Vanni Lussier, il pousse le projet et crée L’Andouille en plein cœur de la Petite Patrie.

«Tout ce qu’on fait est artisanal, souligne le charcutier. On touche vraiment à tous nos produits pour s’assurer de leur qualité. C’est important pour nous de proposer de beaux produits.»

On y propose notamment quatre variétés de saucisses fraîches, dont une varie en fonction des saisons. On y trouve également du jambon d’épaule, du pulled pork, du pastrami, mais aussi des crotons ou des côtes levées, tous fabriqués à base de vraies pièces de viande produites au Québec.

Santé et convivialité

La boutique vend d’autres produits que de la viande, disposant d’une offre variée de salades, de sandwichs, de conserves artisanales, de plat prêt-à-manger et de planches apéro.

«Les produits que l’on vend peuvent aussi fonctionner comme les pièces d’un casse-tête. On aime bien suggérer des recettes à nos clients à partir de ce qu’on a en boutique. On cherche à avoir une offre qui soit qualitative», explique Mme. Lussier.

Ainsi, les charcuteries de M. Bouffard sont confectionnées avec peu de gras, peu de sel et peu de préservatifs en comparaison avec des produits industriels.

«La convivialité est une valeur vraiment importante pour nous. On aime l’aspect familial de ce qu’on fait. L’idée de se retrouver autour d’un bon repas. En boutique on a voulu créer une ambiance chaleureuse pour se rapprocher de notre clientèle», ajoute le commerçant.

Suite dans les idées

Enthousiaste à l’idée d’innover et de développer de nouveaux produits, M. Bouffard a plein de projets en tête. Il compte bientôt installer un séchoir artisanal dans sa boutique afin de tester de nouvelles recettes.

En s’inspirant d’autres cultures culinaires, il souhaite diversifier son offre.

«Je travaille par exemple avec un charcutier français en ce moment pour qu’il m’apprenne à faire de la saucisse de Morteau. J’aimerais aussi bientôt avoir de l’andouille et de l’andouillette en boutique. Il y a beaucoup d’Européens et de Français dans la Petite Patrie qui seront sûrement contents de retrouver ici des charcuteries qu’ils connaissent bien», explique-t-il.

Afin de renforcer le lien avec sa clientèle, le charcutier projette aussi de développer un site de recettes. Il aimerait ainsi aller plus loin en intégrant ses produits à des plats nutritifs et faciles à reproduire chez soi.

Éventuellement, il aimerait créer également un service de traiteur artisanal.

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