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Moins de plaintes en 2018 à l’Ombudsman à Saint-Laurent

Johanne Savard, ombudsman de Montréal Photo: (Photo: TC Media – Archives)

Le bureau de l’Ombudsman de Montréal (OdM) a traité 17 nouvelles plaintes concernant l’arrondissement Saint-Laurent, soit quatre de moins que l’année précédente, lit-on dans le rapport annuel de l’organisme.

Les plaintes reçues par l’OdM ont mené à une seule nouvelle enquête approfondie, qui est toujours en traitement. Elle concerne un citoyen qui soutient qu’une conduite d’égout municipale est obstruée par les racines d’un arbre.

Trois autres plaintes ont été refusées sans enquête, alors que treize autres plaignants n’étaient pas en dernier recours et ont donc été redirigés vers le secteur concerné.

Les nouvelles plaintes étaient entre autres en lien avec les arbres, le stationnement, les taxes, les travaux publics et le comportement des employés municipaux.

Pour l’ensemble de Montréal, 1890 dossiers ont été traités le bureau de l’Ombudsman, dont quelque 1328 «nouvelles plaintes» concernaient directement la Ville de Montréal ou «une entité liée».

«Ce n’est rien d’affolant. On parle quand même d’une ville de deux millions d’habitants, surtout qu’on traite aussi des plaintes de non-résidents, avance l’Ombudsman de Montréal, Me Johanne Savard. L’an dernier, le fameux règlement sur les pitbulls avait généré un nombre anormal de plaintes, mais cette année, on est plutôt dans la lignée normale des choses.»

Résultats concrets
Il y a 5 ans, le nombre de plaintes oscillait autour de 1400. Le plus important, dit celle qui est reconnue pour son implication communautaire, est que l’Ombudsman ait des résultats concrets à montrer.

«Quand on transige avec la Ville, les élus reconnaissent très souvent les problématiques et ils veulent trouver des solutions», tranche-t-elle, vantant le taux de succès «de plus de 95%» des interventions de son groupe.

Près de 1700 citoyens ont porté plainte à l’Ombudsman en 2018. S’ajoutant aux 85 enquêtes «déjà en cours», quelque 175 enquêtes ont ainsi été entamées l’an dernier, pour un total de 260.

La nuisance, le bruit, le zonage et l’urbanisme ainsi que le traitement ou la coupe d’arbres ont fait l’objet à eux seuls de près de 50 enquêtes. À la fin de l’année, moins de 60 enquêtes n’étaient toujours pas résolues.

Au cabinet de la mairesse, la porte-parole Laurence Houde-Roy demeure optimiste, affirmant que «pour les services centraux, il y a eu 159 plaintes de moins en 2018 qu’en 2017, à savoir 497 versus 656».

Le Service de police de la Ville de Montréal (SPVM) n’est pas en restes. Près de 115 plaintes le concernant ont été transmises à l’Ombudsman en 2018, mais seules 4 enquêtes ont été ouvertes.

La Société de transport de Montréal (STM) a aussi été visée par 24 plaignants, sans qu’aucune enquête ne soit jamais déclenchée – sauf à l’interne – l’Ombudsman n’ayant «aucune juridiction» sur ces deux groupes. L’Office municipal d’habitation (OMHM) a quant à lui été la cible de 78 plaintes et 9 enquêtes.

Avec la collaboration d’Henri Ouellette-Vézina

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