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Propulse danse: s’inspirer avec la communauté laurentienne

Propulse danse
L’œuvre de Marie-Denise Bettez devrait durer près d’une cinquantaine de minutes. Photo: Gracieuseté – Corentin Hignoul

Cela fait maintenant plusieurs mois que la fondatrice de l’organisme basé à Saint-Laurent Propulse danse, Marie-Denise Bettez, et son équipe de trois danseuses veillent à développer une chorégraphie qui sera présentée au mois de mai.

«Quand j’ai ouvert le studio avec le Centre des loisirs, je savais que je voulais faire une création, travailler pendant un an là-dessus et pour avoir une compagnie émergente, établie dans Saint-Laurent», explique la femme de 30 ans. 

Cette résidence s’est donc amorcée en septembre, avec thématique générale «corps décorés».

«Depuis que je suis toute petite, j’ai toujours aimé les plumes, les paillettes, souligne la chorégraphe. C’est toujours quelque chose qui m’a vraiment allumée et qu’on ne voit pas nécessairement souvent en danse contemporaine.»

Ce large concept a ouvert la porte à de nombreux sujets qui peuvent être traités, allant du «corps décoré» dans les religions ou encore dans les mariages.   

«Plus ça avance dans la création, plus il y a un entonnoir qui se crée et plus les idées vont se soumettre à une ligne directrice», indique la diplômée de l’École de danse de Québec.

L’œuvre porte officiellement le nom de So this is love…, en lien avec la chanson thématique de Cendrillon, pour faire référence à la princesse «d’aujourd’hui», qui peut être à la fois «féminine et masculine».

Collaboration

Mais Mme Bettez et ses interprètes ne sont pas les seules à contribuer au développement de la chorégraphie. 

À la mi-novembre, une première version de l’œuvre a été présentée lors d’un spectacle-laboratoire où les personnes présentes ont pu émettre des commentaires et suggestions. 

C’est ce qui a mené à l’intégration de costumes et «changé totalement» la ligne directrice de l’œuvre, dit Mme Bettez.

Par ailleurs, deux groupes d’élèves de 13 à 17 ans de l’école secondaire Émie-Legault, en intégration dans la communauté et qui sont issus d’un peu partout dans le monde, peuvent mettre leur grain de sel lors de quelques rencontres qui ont été prévues. 

«C’est une opinion qui est riche et qui apporte à notre travail», dit Mme Bettez, qui espère rendre la danse contemporaine accessible à tous.

Deux représentations de So this is love… sont prévues le 27 mai, exclusivement pour les groupes de l’école de secondaire, et le 28, pour tous, à la salle Émile-Legault du Cégep de Saint-Laurent. 

 

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