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Une entreprise de Saint-Laurent veut produire des visières de protection

réouverture usines
Durant la relance, les manufacturiers seront autorisés à rouvrir avec 50 employés et 50% du reste de son personnel excédentaire à cette limite. Le 25 mai, tous les travailleurs pourront revenir. Photo: Courtoisie MP Repro

L’entreprise d’impression numérique basée à Saint-Laurent MP Repro s’est lancée dans la production de visières de protection pour limiter la propagation du coronavirus.

Spécialisée dans l’assemblage de cartables ou de classeurs tout comme dans les services de finition et de reliure, le fabricant du boulevard Lebeau avait la chance de posséder d’emblée des machines à découper automatiques.

«On s’est fait des prototypes très, très rapidement», indique la présidente et directrice générale de l’entreprise familiale Carmela Martinez.

En ce qui a trait au plastique de la visière, MP Repro a opté pour du polytéréphtalate d’éthylène (PET) qui serait 100% recyclé et fourni par une entreprise québécoise.

Carmela Martinez prévoit poursuivre la production des protecteurs faciaux lorsque la crise sera résorbée. «On a la capacité de le faire et on pense que ça va être utile encore un bout de temps», dit la PDG.

Alors que son modèle a été envoyé le 2 avril, elle attend toujours l’approbation de Santé Canada pour l’offrir tant à des citoyens qu’à des épiceries ou des hôpitaux.

Au ralenti

Cette adaptation, qui a principalement impliqué de former les employés, est salutaire pour MP Repro. «Le monde de l’imprimerie est très au ralenti en ce moment», dit Mme Martinez.

La crise du coronavirus avait forcé la mise à pied d’une cinquantaine d’employés. Ceux qui sont toujours en poste veillent à l’impression de différentes affiches informatives, comme les points de marquage au sol pour assurer la distanciation sociale dans divers établissements.

Si les visières de MP Repro correspondent aux critères des autorités sanitaires canadiennes, ce sont tous les employés qui pourront réintégrer leur poste pour assurer sa fabrication.

Ils seront d’ailleurs les premiers à tester leur efficacité puisqu’ils les porteront dans le but de limiter les risques de contagion. Les espaces de travail ont aussi été configurés pour qu’il y ait un minimum de deux mètres entre chacun.

Que ce soit pour un crayon ou une brocheuse, l’échange d’outils est strictement interdit.

4 000

Si son nouveau produit est homologué par Santé Canada, MP Repro espère concevoir 4 000 visières de protection par jour.

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