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La situation s’améliore au Centre d’hébergement de Saint-Laurent

Centre d’hébergement de Saint-Laurent
Des dizaines de décès sont survenus au Centre d’hébergement de Saint-Laurent dans les derniers mois, menant au renfort des Forces armées canadiennes. Photo: Métro Média/Laurent Lavoie

Le pire semble être derrière les résidents du Centre d’hébergement de Saint-Laurent, où le nombre de cas actifs continue de baisser.

En date du 21 juin, on recensait quatre résidents infectés à l’établissement du boulevard de la Côte-Vertu. À titre comparatif, au début du mois de mai, plus de la moitié des 147 résidents du centre avaient contracté le virus. Parallèlement, le bilan a continué de s’alourdir avec 39 décès au 21 juin. C’est presque le double par rapport au début du mois de mai.

Les visites et les séjours de plus de 24 heures dans la communauté, qui devront se faire attendre au Centre d’hébergement de Saint-Laurent, sont autorisés depuis quelques jours par les autorités sanitaires.

Ces visites sont seulement autorisées dans les «zones froides», ce qui n’est pas le cas au Centre d’hébergement de Saint-Laurent, qui est plutôt une «zone chaude». Pour qu’une résidence pour aînés soit considérée comme froide, l’établissement ne doit compter aucun cas de transmission de COVID-19 pendant 28 jours, précise Séléna Champagne, porte-parole pour le CIUSSS du Nord-de-l’Île-de-Montréal.

À son départ au début du mois de juin, le renfort militaire envoyé au centre a dressé un sombre portrait de la gestion du personnel. On y relevait entre autres de nombreux postes à combler et un haut taux d’absentéisme général nuisant à l’hygiène des patients. La situation était telle qu’un coordonnateur avait menacé de ne plus se présenter au travail.

Si des postes d’infirmières et infirmières auxiliaires pour les quarts de soir et de nuit devaient toujours être pourvus, la situation était désormais stable au départ des militaires.

Au 23 juin, seul le CHSLD de La Petite-Patrie était considéré comme froid sur le territoire du CIUSSS du Nord-de-l’Île-de-Montréal, qui couvre cinq arrondissements, dont Saint-Laurent et Ahuntsic-Cartierville.

Les Forces armées ont envoyé 17 militaires ayant une formation médicale et 18 en soutien général au Centre d’hébergement de Saint-Laurent.

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