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CODEX_Traversée du silence, le croisement des cultures

CODEX_Traversée du silence
Peintures-sculptures de CODEX_Traversée du silence Photo: Métro Média/Laurent Lavoie

Une nouvelle exposition a fait son arrivée au Centre d’exposition Lethbridge de la Bibliothèque du Boisé au début du mois de septembre. Avec ses peintures-sculptures et projections numériques, CODEX_Traversée du silence nous replonge dans les racines de la culture latino-américaine.

L’idée a germé chez la commissaire de l’exposition Mariza Rosales Argonza en 2019, soit l’année internationale des langues autochtones.

«Je me suis inspirée des traditions autochtones, indigènes des Amériques. J’ai exploré un ensemble d’œuvres d’artistes de la relève issue de l’Amérique latine, particulièrement du Mexique, qui a une tradition de revisiter les sources culturelles», explique-t-elle.

Mme Rosales Argonza s’est également intéressée à la façon dont les artistes travaillent avec de nouveaux outils technologiques et intègrent à leurs œuvres des références québécoises.

«Je voulais vraiment voir cette notion de transmission culturelle et comment l’immigration vient s’approprier différentes sources [d’inspiration]», souligne la commissaire.

L’exposition avait été présentée une première fois dans à la salle de diffusion de Parc-Extension, en marge de la 11e édition du Festival LatinArte.

Significations

CODEX_Traversée du silence, qui regroupe les créations de trois artistes, offre huit peintures-sculptures et deux projections.

Ils se sont inspirés du Codex mésoaméricain, un gros livre qui compte notamment différents systèmes d’écritures aztèques, mayas et autochtones. On y trouve aussi des images avec des objets et personnages anciens.

«Ils vont mélanger des codes culturels [par exemple] les animaux de la forêt boréale du Québec, avec des références anciennes. Ils vont faire des liens entre les deux réalités», soutient Mme Rosales Argonza.

«Traversée du silence» fait d’ailleurs référence au fait que ces identités culturelles ont survécu à toutes ces années et ont traversé les frontières.

Les œuvres ont par ailleurs une forme circulaire, puisque celle-ci représente la notion cyclique du temps qui est universelle et utilisée par les cultures indigènes et autochtones.

L’exposition est accessible jusqu’au 1er novembre.

Artistes

  • Teo Zamudio
  • Rodrigo Iván Ramírez Velasco
  • Dinorah Catzalco

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