Saint-Laurent: Que comptent faire vos candidats pour favoriser le logement social ?
Afin d’aborder les enjeux locaux pendant la présente campagne électorale, TC Media a invité les candidats des principaux partis à présenter leur point de vue chaque semaine sur des enjeux locaux.
Que comptez-vous faire pour favoriser le logement social dans votre région?
Leur réponse, de maximum 150 mots, est publiée intégralement. La participation des candidats n’est pas obligatoire
Alain Ackad, Nouveau Parti Démocratique
Au NPD, nous croyons fermement qu’un toit, c’est un droit. Un gouvernement NPD va donc reconnaîtra officiellement le logement comme un droit légal de tous les Canadiens.
Nous allons également travailler en concertation avec la Ville de Montréal et le gouvernement du Québec afin de développer une stratégie nationale qui inclura un investissement stable et à long terme de 2 milliards de $ d’ici 2020 pour les coopératives, et les logements sociaux et abordables.
D’autre part, nous allons protéger les ententes d’exploitation préexistantes, offrir des fonds pour les rénovations capitales des logements sociaux, et établir des incitatifs à la construction de 10 000 nouveaux logements locatifs et abordables.
Cet automne, nous aurons finalement du vrai leadership avec un gouvernement du NPD à Ottawa.
Stéphane Dion, Parti libéral
À Saint-Laurent, le plus grand enjeu est l’exiguïté des logements. Plusieurs familles laurentiennes, en particulier celles qui viennent d’arriver, ont plus de deux enfants et les 5 ½ sont trop rares parmi les logements sociaux et abordables. L’arrondissement en est conscient mais manque de moyens. Il faut un soutien financier du gouvernement fédéral. Pour cela, c’est le Parti libéral qui a le meilleur plan, et de loin. Nous investirons presque 20 milliards de dollars sur dix ans dans les infrastructures sociales, une priorité étant accordée aux logements abordables. Nous éliminerons la TPS sur les nouveaux investissements en capital dans le logement locatif. Nous créerons une banque dont l’une des missions sera de financer la construction de logements abordables par le secteur privé, les entreprises sociales, les coopératives et les organismes à but non lucratif. Pour que le fédéral soit un partenaire pour le logement social, il faut un gouvernement libéral.
Nous mettrons en oeuvre une Stratégie nationale du logement fondée sur les principes du droit au logement. Cela veut dire offrir aux personnes itinérantes un logement indépendant et permanent, puis d’offrir des services supplémentaires s’il y a lieu. Cette stratégie garantira la dignité et l’appui aux Canadiens en marge de notre société afin d’intervenir et réduire l’itinérance tout en réduisant le fardeau sur nos services d’urgence et de santé.
Notre Stratégie nationale du logement évaluera tout l’éventail des besoins : le logement social pour les personnes à statut précaire, le traitement de la maladie mentale, l’intervention en cas de crise du logement chez les premières nations, de même qu’il palliera aux déficiences du marché privant ceux qui ont un revenu décent d’avoir accès au logement abordable. Nous garantirons que tous les besoins de logements seront satisfaits, qu’il s’agisse des aînés, des jeunes ou de la classe moyenne en difficulté.
Pascal-Olivier Dumas-Dubreuil, Candidat pour le Bloc Québécois
Le logement social est un service bien ancré dans les valeurs des Québécois-es puisqu’il est à l’origine de l’égalité des chances dans la société. Ce service permet à plusieurs de subvenir à leurs besoins dans la dignité et de sortir de la pauvreté. La situation dans Saint-Laurent est grave considérant qu’aucun développement n’a été entrepris à ce sujet depuis 2008. 1150 ménages sont en attente d’un logement social dans la circonscription. La quantité d’habitation communautaire est d’ailleurs beaucoup plus faible ici que sur le reste de l’île. À l’heure actuelle, le fédéral prévoit réduire de 118 000 le nombre de familles recevant de l’aide financière pour l’obtention de logement. Le Bloc Québécois travaillera au maintien des subventions actuelles, tout en bonifiant de 400 millions de dollars le budget alloué à la construction et la rénovation de logements abordables. L’accessibilité à un toit constitue un droit trop souvent négligé.