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À la découverte de la cuisine haïtienne

Les deux copropriétaires d’Epiceskay, Myriam Paul et Robed Estéril, ont commencé dans le milieu de la restauration en ayant un service de traiteur, avant d’ouvrir leur restaurant. Photo: Félix Lacerte-Gauthier

Le restaurant Epiceskay recevra au cours de la fin de semaine plusieurs chefs, qui proposeront une journée d’échange autour de la cuisine des Antilles. Un événement festif qui se tiendra en extérieur sur la terrasse du restaurant et la ruelle adjacente.

« L’objectif est de faire de la promotion pour ces chefs, mais surtout aussi de faire un événement où toutes les personnes, qu’elles soient Haïtiennes ou de toute autre nationalité, puissent venir ici et s’amuser dans une belle ambiance », souligne la copropriétaire du restaurant, Myriam Paul.

Au total, cinq chefs seront présents, et chacun disposera d’une tente dans laquelle il pourra faire découvrir ses spécialités. Des barbecues seront également à leur disposition afin qu’ils y fassent des grillades.  « Les chefs qui seront là sont déjà connus au sein de la communauté haïtienne, souligne Mme Paul. Notre restaurant sera également ouvert, mais nous aurons un menu plus restreint qui sera dédié à l’événement. »

Les chefs Vincent et Leeds, deux femmes, ainsi que Marc-Elie Lissade, un Torontois, se déplaceront pour les festivités. Epiceskay recevra également deux autres chefs « surprises ». « C’est une collaboration qui montre qu’on peut travailler ensemble pour faire des merveilles », s’enthousiasme Mme Paul.

Il s’agit d’un premier événement de ce type organisé par les deux complices. Ils espèrent d’ailleurs pouvoir poursuivre cette nouvelle tradition dans les années à venir.

Ouvert depuis un an, le restaurant est situé sur la rue Jean-Talon, à l’ouest de l’intersection avec le boulevard Lacordaire.

Briser les clichés
Les deux copropriétaires ont ouvert le restaurant il y a un an et demi, afin d’apporter une nuance manquante à l’offre culinaire haïtienne-montréalaise. « Tout le monde connaît la nourriture haïtienne comme étant très lourde et très grasse. On veut montrer qu’elle peut aussi rester de la cuisine typique, tout en étant plus santé », révèle Mme Paul.

Avant d’ouvrir un restaurant ayant pignon sur rue, ils offraient un service de traiteur. « Je faisais aussi des diètes pour les athlètes, raconte l’autre copropriétaire, Robed Estéril. On dit habituellement qu’il vaut mieux éviter notre nourriture typique pour garder sa ligne. » Les deux chefs sont en mission pour prouver le contraire.

Pour ce faire, les deux tentent de limiter la friture lorsqu’elle n’est pas nécessaire. Les viandes sont ainsi apprêtées en sauce, ou grillées, agrémentées d’épices maison dont ils gardent le secret.

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