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Théâtre : une pièce en style rétro

Afin de donner un rendu noir et blanc, les acteurs ont eu la peau blanchie et les accessoires ont été choisi pour respecter la thématique. Photo: François Larivière | Courtoisie

La troupe Le Petit Théâtre du Nord présentera sa pièce Docile, le 7 novembre prochain, au Centre Leonardo Da Vinci. Une pièce pensée rétro pour permettre de réfléchir à l’évolution de la société.

La trame narrative tourne autour d’un couple qui arrive à New York, croyant améliorer leur sort après que le mari ait été approché par une firme dans le milieu des cosmétiques.

« Ça prendra finalement une tournure différente de ce à quoi ils s’attendaient, dévoile Mélanie St-Laurent, directrice générale de la compagnie théâtrale. Ça porte également sur le rêve américain, sur l’époque et sur l’utilisation de la femme. »

Plutôt sombre, la pièce prend la forme d’un suspense, s’inspirant de l’atmosphère des films de l’époque, et en particulier de ceux d’Alfred Hitchcock, notamment à travers l’intrigue.

« Ce qui est particulier est qu’on utilise le noir et blanc, souligne Mme St-Laurent. Tout a été traité pour cela. C’est assez inusité pour le théâtre. » Un choix ayant pour but de permettre aux spectateurs de s’imprégner davantage de cette ambiance d’époque.

Arriver à ce résultat à néanmoins occasionné quelques défis à l’équipe. « Ça influence le travail de tous les artisans de la production, puisqu’on doit en prendre compte dans chaque sphère, explique Mme St-Laurent.

À cette fin, la peau des acteurs a été blanchie à l’aide de maquillage. De même, le choix des costumes et accessoires s’est aussi fait dans cette optique, ainsi que l’éclairage, qui est le plus blanc possible.

Le décor est composé d’une fenêtre à travers laquelle les spectateurs peuvent observer ce qui se passe dans l’appartement du couple. « Les spectateurs deviennent des voyeurs, comme s’ils espionnaient la vie de ces personnages », résume Mme St-Laurent. Un autre élément pouvant ramener à Hitchcock, et en particulier à son film Rear Window.

« On voit qu’il y a un début de prise de position des femmes pour une certaine libération, et que les hommes en ont une opinion plutôt négative, conclut Mme St-Laurent. Ça nous fait voir le parcours qui a été fait depuis cette époque, et ce qui reste encore à accomplir. »

Docile
Centre Leonardo Da Vinci
7 novembre 2019

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