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Glam Mothers : Tony Calabretta retrouve «sa famille» théâtrale

C’est un retour au Centre Leonardo Da Vinci pour Tony Calabretta, qui a surtout été aperçu à la télévision au cours des dernières années. Photo: Félix Lacerte-Gauthier

Tony Calabretta présentera The Glam Mothers, sa dernière création, pendant onze soirs au Centre Leonardo Da Vinci. C’est un retour aux sources pour celui s’est surtout fait voir à la télévision dans les dernières années.

La pièce relate l’histoire de deux femmes dont les enfants sont mariés ensemble, qui, à travers la maladie pour l’une et le divorce pour l’autre, en viennent à se rapprocher. « Sans vouloir trop en dire, je me suis basé sur des événements que j’ai vécus dans les dernières années », explique M. Calabretta, qui y joue également un rôle.

Le titre, The Glam Mothers, provient d’un jeu de mots avec Grandmother (grand-mère). « Ce sont des grands-mères qui sont encore jeunes, sont chics, vont au gym et prennent soin d’elles », résume M. Calabretta.

« Même si la famille est italienne, on traite de thèmes universels, souligne-t-il. N’importe qui peut se reconnaître dans les personnages. C’est sûr que les spectateurs vont rire, mais ils vont aussi verser des larmes à quelques endroits.

Pour l’auteur, il s’agit d’un retour vers le milieu du théâtre, après avoir été surtout présent à la télévision dans les dernières années, ayant joué récemment dans Fait Divers et District 31, entre autres.

C’est la troisième fois que M. Calabretta présentera une pièce au Centre Leonardo Da Vinci. En 2015, il avait mis sur scène Don’t Blame It On The Stork, avant de présenter, l’année suivante, Damns Those Wedding Bells, qui avait été traduite en français par Michel Tremblay. Un retour vers « sa famille », en quelques sortes.

Une distribution expérimentée

Pour l’épauler, il pourra notamment compter sur Claudia Ferry, qui a également une longue feuille de route. Les deux avaient d’ailleurs joué ensemble dans trois séries télévisées. « C’est un retour au théâtre pour moi, j’ai un peu peur, avoue-t-elle candidement. T’es jetée en bas du précipice, et il faut que tu voles. Depuis l’école de théâtre, j’ai fait très peu de scène. C’est tellement différent. »

C’est d’abord l’aspect multidimensionnel des personnages qui l’avait intéressé, ainsi que le style à la fois drôle et dramatique. Elle a d’ailleurs bien hâte de retrouver le public, qui est pour elle une « source d’énergie extraordinaire. »

« Je crois que les spectateurs se sentiront comme des membres de cette famille, ajoute Antonio Diverdis, le metteur en scène. Tout le monde est déjà passé à travers l’une des situations qu’on montrera, les spectateurs s’identifieront tout de suite aux personnages. »

Pour ce dernier, c’est d’ailleurs du « bonbon » que de diriger des acteurs aussi expérimentés, lui permettant de définir avec eux les personnages. « La beauté du théâtre est qu’on voit tout de suite le résultat, conclut-il. Au cinéma, on édite beaucoup, et entre le tournage et la présentation, il peut y avoir beaucoup de changements. »

The Glam Mothers
Centre Leonardo Da Vinci
Du 15 au 26 janvier 2020

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