Garder les élèves actifs grâce à la danse

Enseignant de danse à l’école secondaire Antoine-de-Saint-Exupéry, Alain Blaise a commencé à offrir des cours sur les réseaux sociaux. Une façon pour lui de maintenir le contact avec ses élèves.

«J’ai vu qu’ils avaient commencé ça à Calixa-Lavallée il y a quelques semaines. Ça commence aussi à se faire à Lucien-Pagé. Je me suis dit qu’on pourrait essayer de le faire à notre tour avec nos élèves», explique M. Blaise.

Il a rapidement eu le feu vert de sa direction pour lancer le projet, qui se retrouve sur les réseaux sociaux de l’école. Il avait également eu droit à une formation à la TELUQ pour apprendre à donner des cours à distance.

«Par contre, il faut la transposer pour la danse. La formation est plus pour des cours magistraux. Je peux emprunter des éléments, mais je dois aussi en laisser», résume-t-il.

Pour ses deux premiers cours, jusqu’à une trentaine d’élèves se sont connectés à chaque fois. Certains se filment également pour obtenir des commentaires de leur enseignant.

«Je n’ai pas le pouls des élèves plus timides, remarque néanmoins M. Blaise. Dans une classe, je peux rapidement voir qui a besoin d’aide pour une partie ou une autre, juste avec le non-verbal.»

Il explique que c’est l’un des défis pour lui, de s’assurer que ses élèves soient capables de suivre les chorégraphies et qu’ils comprennent bien le mouvement, sans qu’il ne soit toutefois capable de les voir en direct.

«Quand la chorégraphie devient trop difficile, ils peuvent décrocher du <i>live<i>, constate l’enseignant. Ce n’est pas évident de parler à un téléphone, ça limite les interactions possibles.»

Seul point négatif à ses yeux, les cours étant publics, certains élèves se sont présentés simplement pour perturber le déroulement des leçons. Un élément qu’il compte rapidement corriger.

Malgré tout, il remarque des bénéfices à ses cours, tant pour lui que pour ses élèves.