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Garder les jeunes impliqués à La Zone

Reda Ynineb est intervenant à La Zone
Reda Ynineb est intervenant à La Zone de Saint-Léonard, qui est géré conjointement par Horizon Carrière et Les YMCA du Québec. Photo: Félix Lacerte-Gauthier/Métro Média

Malgré la situation difficile, La Zone de Saint-Léonard tente tant bien que mal de garder le contact avec ses jeunes.

Intervenant pour Horizon Carrière à La Zone, Reda Ynineb admet que le contexte actuel est plutôt difficile en raison de l’incertitude qui plane. À l’automne, les organismes communautaires étaient considérés comme étant un service essentiel, ce qui lui permettait d’accueillir des jeunes au local du boulevard Lacordaire.

«On attend encore pour savoir comment on va gérer la situation si on est confiné. Si on va faire des activités en mode hybride, avec un mélange de présentiels, ou seulement en virtuel», explique-t-il.

Avouant que la programmation pour le mois de janvier demeure encore incertaine, il assure cependant que peu importe ce qu’il adviendra, les intervenants de l’organisme trouveront le moyen de proposer des activités pour les jeunes.

«On a toujours bien géré les périodes de confinement, croit M. Ynineb. Pour ça, c’est de toujours être en mode solution, et d’essayer de trouver comment, avec les contraintes qu’on a, on peut plaire aux jeunes.»

L’une de ses fiertés est d’avoir réussi à garder un noyau de jeunes présents, physiquement ou virtuellement, tout au long de la période de pandémie. Il souligne à ce propos le travail de tous les intervenants, qui rendent cela possible.

«Lorsqu’on parle avec d’autres organismes, ils nous demandent comment on a fait pour les garder. La programmation a toujours été en concertation avec les jeunes, ils ont toujours eu l’espace pour s’exprimer. Je crois que c’est la clé de notre réussite», estime M. Ynineb.

Un podcast par et pour les jeunes

À la fin du mois de décembre, La Zone lançait son podcast. Le début d’un projet qui devrait se poursuivre au courant de l’année.

«Ça a été longuement planifié et bien organisé. On s’était équipé d’un microperche pour respecter la distanciation. On a fait des essais. Les jeunes ont tout préparé, ce sont eux qui ont tout géré du début à la fin. Nous, on était là pour superviser», souligne M. Ynineb.

D’une durée d’une trentaine de minutes, la première capsule permettait aux jeunes d’exprimer leurs opinions sur la façon dont ils consomment les films. C’est l’aboutissement de plusieurs mois de travail qui a mené à la réalisation de cette initiative que les jeunes souhaitaient mettre sur pied.

«Les jeunes sont super motivés pour en faire plus. Notre objectif est de créer une petite cellule de mini-reporter à l’intérieur de la zone», ajoute M. Ynineb.

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