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Je protège mon école publique: faible participation dans l’est de Montréal

La première chaine humaine a eu lieu à l'école Saint-Jean-de-Brébeuf dans Rosemont -- La Petite-Patrie Photo: Archives Métro
Catherine Paquette - TC Media

Sur une centaine d’écoles montréalaises, seulement huit des 49 écoles primaires et secondaires de la Commission scolaire Pointe-de-l’Île (CSPI) se joignent au mouvement Je protège mon école publique.

Le mouvement, qui a pris de l’ampleur depuis sa première action le 1er mai, amènera les parents enfants et enseignants à former des chaines humaines autour de plus de 240 écoles québécoises le 1er septembre au petit matin.

«Pour une raison toute bête de communication, la Pointe-de-l’île a moins de participants. Lors d’une réunion du mouvement avant l’action du 1er juin, son comité de parents était seulement membre observateur», explique la porte-parole du mouvement, Pascale Grignon.

Les écoles primaires St-Octave à Montréal-Est, Sainte-Germaine Cousin à Pointe-aux-Trembles,
Albatros et Wilfrid-Pelletier à Anjou, Denise-Pelletier de Rivière-des-Prairies à Montréal, Adélard Desrosiers, Jules-Verne et Saint-Vincent-Marie, à Montréal-Nord seront de la partie.

Selon la porte-parole, l’événement pourrait rejoindre davantage d’écoles au cours des prochaines heures.

Les enseignants seront de la partie
Le syndicat de l’enseignement de la Pointe-de-l’Île invite ses membres à se joindre aux parents, lors des chaînes humaines qui se formeront demain matin autour des écoles de l’est de Montréal en guise de protestation contre les compressions budgétaires.

«On invite les profs à être solidaires des parents. Les coupes affectent tout le monde, les enseignants, les services aux élèves», souligne le président du syndicat, Luc Ferland.

Il dénonce notamment l’élimination des ratios enseignant élèves spécifiques aux classes de milieux défavorisés annoncé par le ministère, alors que les classes débordent déjà.

M. Ferland souhaiterait d’ailleurs que davantage de parents dans la commission scolaire appuient les enseignants dans leurs revendications.

«Dans presque toutes les négociations, les parents tentent de rester indépendants de tout ça, mais en réalité, ce qui se retrouve dans les conventions collectives affecte leurs enfants. Ces coupes affectent les enseignants, les élèves et les services aux élèves», explique-t-il.

Le comité central de parent de la CSPI n’avait pu être joint par TC Media au moment de publier.

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