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«C’est non» pour un futur projet de stationnement sur Arthur-Péloquin

Photo: Audrey Gauthier/TC Media

Alors que la problématique de stationnement s’intensifierait selon des commerçants du secteur des rues Jarry et Arthur-Péloquin, l’arrondissement de Saint-Léonard a refusé un projet d’espace réservé au stationnement sur le terrain municipal situé à cette intersection.

Le propriétaire du bâtiment situé au 4750, rue Jarry reçoit fréquemment des appels de ses locataires qui se plaignent de leur stationnement. Il n’y aurait pas assez d’espaces pour satisfaire, entre autres, les besoins de la pharmacie, clinique et centre de radiologie.

Le propriétaire, une compagnie à numéro dont les actionnaires sont L.G. Plaza Inc., Bemalene Holdigns Inc. et Samdev Investments Inc. selon le Registre des entreprises du Québec, a engagé l’urbaniste Sylvain Gariépy pour trouver une solution. Ce dernier propose de récupérer une partie du terrain municipal voisin pour y construire un stationnement.

Actuellement, une portion de la superficie est utilisée pour un parc à chien et le jardin communautaire Arthur-Péloquin, situés sous une servitude d’Hydro-Québec. Le reste du terrain gazonné est vacant.

Selon leur projet, le parc à chien, actuellement situé le long de la rue Jarry, serait déplacé le long de la rue Jean-Rivard, mais toujours sur le même terrain. Le jardin communautaire serait également déplacé de plusieurs mètres. En guise de compensation, le jardin serait agrandi pour occuper le reste du terrain disponible.

«Nous ne voulions pas proposer un projet égoïste. C’est pourquoi nous bonifions les installations déjà présentes sur le terrain. Ce n’est pas seulement de l’asphalte qu’on ajoute. On voulait offrir quelque chose de plus à la communauté», explique M. Gariépy, porte-parole du propriétaire, ajoutant que les travaux seraient tous payés par l’entreprise en plus de payer un loyer à l’arrondissement pour occuper l’espace.

Toutefois, le projet n’a pas été accepté par l’arrondissement.

«Nous avons eu assez de difficulté à trouver un espace pour notre parc à chien, nous ne sommes pas d’accord pour lui donner notre terrain», affirme le maire Michel Bissonnet.

L’urbaniste a alors demandé à l’arrondissement s’il était possible de travailler ensemble pour trouver d’autres solutions qui permettraient de régler la problématique.
«Ce n’est pas une fin de non-recevoir. Nous allons regarder les autres avenues possibles», fait valoir l’élu.

Problèmes
Les commerçants du bâtiment se plaignent régulièrement des problèmes de stationnement et demandent des actions.

Depuis quelques années, le Pharmaprix embauche un agent de stationnement dont le mandat est de s’assurer que l’usager immobilisant son véhicule dans les espaces réservés à la pharmacie soit un client de l’entreprise et non des utilisateurs de l’immeuble.

«Quand un locataire engage un gardien pour ses propres espaces, ça prouve qu’il y a un problème», soutient M. Gariépy.

«Le stationnement est trop petit. Au moins 300 personnes viennent quotidiennement à la clinique et j’en avertis une trentaine minimum par jour qu’elles ne peuvent se stationner dans les espaces du Pharmaprix. Je pourrais passer ma journée au téléphone pour faire remorquer les usagers délinquants», ajoute Richard, agent de stationnement.

Toutefois, du côté de l’arrondissement, on informe que l’espace est suffisant pour le bâtiment.

«Le nombre d’espaces répond aux règles. Toutefois, la façon dont le propriétaire gère son stationnement, ça lui appartient», explique Steve Beaudoin, directeur de l’arrondissement.

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