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Le PQ présente son candidat dans Saint-Henri-Sainte-Anne

Dieudonné Ella Oyono, président du Parti québécois
Dieudonné Ella Oyono, président du Parti québécois Photo: (Photo: TC Media - Justine Gravel)

Dieudonné Ella Oyono défendra les couleurs du Parti québécois (PQ) dans la circonscription de Saint-Henri-Sainte-Anne aux prochaines élections provinciales, cet automne. Le commissaire au développement économique de la Ville de Montréal souhaite faire de la situation des aînés et des familles à faible revenu son cheval de bataille pour arriver à arracher ce château fort aux Libéraux.

Même s’il réside à Pointe-aux-Trembles, le candidat péquiste s’est senti interpellé par le Sud-Ouest. «Mon parcours s’accorde bien avec cette circonscription. C’est un quartier qu’on peut qualifier de défavorisé, mais avec un fort potentiel. Comme j’ai toujours travaillé en développement territorial, je pense être capable d’emmener ce potentiel encore plus loin», explique M. Oyono.

Originaire du Gabon, il embrassait la cause indépendantiste bien avant d’arriver au Québec en 2001. «Cette ancienne colonie française a obtenu son indépendance politique en 1960, mais ce n’est pas une indépendance complète. C’est le même combat au Québec, ce sont des gens qui aspirent à prendre leurs propres décisions en fonction de leurs intérêts», soutient l’homme de 43 ans.

M. Oyono se dévoue d’ailleurs encore aux personnes issues du continent africain par l’entremise de son organisme à but non lucratif (OBNL) Afrique Canada Opportunités, qui a pour mission de les aider à intégrer le marché de l’emploi canadien.

Le chef du PQ croit que les origines du candidat plairont à plusieurs électeurs. «Dieudonné est très attractif pour la diversité qui est de plus en plus grande dans le circonscription. Il a un CV très impressionnant pour quelqu’un qui est arrivé au Québec il y a à peine 18 ans», a fait valoir Jean-François Lisée.

Parcours
M. Oyono a travaillé pendant une dizaine d’années au ministère de l’Économie avant d’accepter un nouveau défi à la ville-centre. Il conjugue maintenant ce poste avec l’enseignement. Il est chargé de cours à l’Université du Québec à Montréal (UQÀM), où il a lui-même complété ses études.

Se lancer en politique était selon lui la suite naturelle de son parcours professionnel. «J’ai toujours travaillé dans les services publics, car je sens qu’ils changent nos vies pour vrai. L’idéal serait que les besoins des gens soient au centre de l’action politique. Je l’ai fait comme fonctionnaire, je l’ai fait à la Ville et je pense que je peux encore plus le faire comme politicien», assure le père de trois enfants.

Il souhaite tout d’abord s’attaquer à la situation des personnes âgées en améliorant leurs services, ayant constaté le nombre élevé de résidences pour aînés dans l’arrondissement. Il compte également bonifier les services publics pour les familles à faible revenu et trouver des emplois aux résidents en implantant plus d’entreprises dans «ce quartier en pleine transformation» selon lui.

Reste à voir si M. Oyono sera en mesure de renverser la vapeur le 1er octobre, la circonscription de Saint-Henri-Sainte-Anne étant un château fort libéral depuis 1994. Actuellement, elle est représentée à l’Assemblée nationale par la vice-première ministre et ministre de l’Économie, Dominique Anglade, qui a succédé à Marguerite Blais en 2015.

Elle avait battu l’ex-candidate péquiste, Gabrielle Lemieux, par 1200 votes.

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