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Vague de vols chez des organismes du centre Lorne

Un même homme s’est présenté à plusieurs reprises au 2390, rue Ryde pour voler des organismes. Photo: Voix Pop – Frédéric Lacroix-Couture

Le centre Lorne a été la cible d’une vague de cambriolages au cours des derniers mois. Présents dans le bâtiment, le Centre africain de développement et d’entraide (CADE) et la Société d’histoire de Pointe-Saint-Charles (SHPSC) demandent au responsable des lieux, l’arrondissement du Sud-Ouest, d’augmenter la sécurité.

Début mars, la CADE a vu ses locaux saccagés et certains de ses appareils électroniques ont été dérobés. Les pertes sont évaluées à environ 8 000$, par l’organisation.

«La fenêtre de la porte était cassée. Tout était par terre, il y avait des documents importants éparpillés», raconte le président et directeur général du centre, Mudi Wa Mbuji Kabeya.

La Société d’histoire a pour sa part été cambriolée à trois reprises durant la nuit. La première fois remonte avant les Fêtes et le dernier vol a eu lieu il y a quelques semaines. Le suspect est principalement parti avec de l’argent.

«Ce qui me choque un peu, il fiche tout par terre. Ce n’est pas nécessaire de tout basculer les choses au sol. C’est vexant», commente la présidente de la SHPSC, Nathacha Alexandroff.

Selon les images captées par une caméra de surveillance, il s’agit du même homme pour chacun des cas. Il serait entré une fois par effraction en empruntant la porte principale sur la rue Ryde. Lors de ses autres visites, le suspect serait passé par l’arrière de l’immeuble en brisant aussi les serrures.

Le Service de police de la Ville de Montréal indique être au courant de la situation et y travailler.

Système d’alarme

Les deux organismes réclament de renforcer la sécurité de l’immeuble. «Nous avons un sentiment de peur. Nous ne savons pas s’il va revenir, ce qu’il va faire de nouveau», indique M. Kabeya qui craint que le voleur soit violent s’il croise l’un des travailleurs ou usagers de l’endroit.

Mme Alexandroff suggère quant à elle l’installation d’un système d’alarme. «Il [le cambrioleur] a déjà passé une heure et plus dans le bâtiment sans être dérangé. Si ça sonne, il ne va pas rester là», fait-elle valoir.

L’arrondissement mentionne avoir rencontré le 28 mars avec les usagers et les organismes du centre afin de recueillir leurs suggestions pour améliorer la sécurité.

Locataires du bâtiment où logent les organismes, le Sud-Ouest et la gestion immobilière de la ville-centre prévoit aussi rencontrer cette semaine les propriétaires, soit la Fédération des OSBL d’Habitation de Montréal et l’Éveil de Pointe-Saint-Charles. Ce dernier occupe l’autre section de l’immeuble.

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