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Célébrer la fête des Mères en temps de pandémie

Liliane Meunier et sa petite famille vont célébrer la fête des Mères autrement cette année.
Liliane Meunier et sa famille compte profiter d’une balade à vélo pour aller les saluer de leur fenêtre leurs mamans et grand-mamans. Photo: Gracieuseté

Le traditionnel brunch de la fête des Mères prendra une tournure différente cette année. Les rassemblements où grands-parents et petits-enfants sont à la même table seront à oublier. Les familles devront miser sur la créativité pour souligner le dévouement de ces femmes.

Chez Liliane Meunier, sa famille et celle de son conjoint ont l’habitude de prendre part à un brunch. Ils opteront le 10 mai pour un repas virtuel.

«On va sûrement faire des appels sur Zoom avec ma mère et ma belle-mère. La grand-mère de mon chum est encore vivante, donc c’est certain qu’on va l’appeler. On est très proche d’elle», explique la résidente de Ville-Émard, qui a deux enfants, Félix 6 ans et Romane 4 ans.

Si le beau temps est au rendez-vous, la petite famille compte profiter d’une balade à vélo pour aller les saluer au bas de leur fenêtre. «Mais c’est sûr que ce sera plus triste que d’habitude», estime la femme de 37 ans, dont la mère a l’habitude de voir ses petits-enfants régulièrement.

De son côté, Samanta Robin sera bien entourée pour l’occasion, formant avec son conjoint une famille de neuf enfants âgés de 2 à 16 ans. «Normalement, on se réunit avec nos mères. Je vais quand même faire un petit gâteau pour mes enfants. On va célébrer entre nous et on va appeler nos parents avec Zoom ou Messenger», décrit-elle.

Routine transformée

Comme bien des parents, les deux mamans du Sud-Ouest ont vu leur environnement familial chamboulé au cours des dernières semaines.

Liliane Meunier a dû revoir son horaire de travail. Elle prend davantage de pauses afin d’accorder plus de temps à ses enfants tout en consacrant le même nombre d’heures à son emploi.

Ils tentent aussi de maintenir une routine, surtout pour le plus vieux. «On essaie de faire un pseudo horaire: le matin on déjeune, les bonhommes, jeux libres, le dîner, une récréation et des activités spéciales», mentionne Mme Meunier, qui souligne que le rapport égalitaire de leur couple a été renforcé à travers cette crise.

Samanta Robin admet qu’une routine est un peu plus compliqué avec les écoles fermées. «Je suis chanceuse d’avoir une maison avec une cour. Donc, je peux faire des activités à l’intérieur et à l’extérieur. J’éviter d’aller prendre des marches pour ne pas mettre mes enfants à risque», raconte la résidente de Ville-Émard, qui peut aussi compter sur l’appui de son conjoint.

Seconde famille

Samanta Robin s’implique depuis plusieurs années auprès de l’organisme Station Familles, qu’elle considère comme sa deuxième famille. La citoyenne de 32 ans va chercher des denrées alimentaires chez Moisson Montréal pour ensuite les distribuer auprès des foyers moins nantis. Elle prépare aussi les collations pour la halte-garderie.

Recherche sur le cancer

Assistante de recherche à l’Institut du cancer de Montréal au CHUM, Liliane Meunier accompagne les étudiants et les chercheurs dans leurs projets. L’équipe fait de la recherche fondamentale pour trouver des biomarqueurs dans le sang qui pourrait mener à des traitements plus spécifiques ou un meilleur diagnostic.

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